APELA

Association Pour l'Étude des Littératures Africaines

Archive for mars, 2016

23 mars
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JE Afrique-Brésil

Université de Paris Sorbonne UFR d’études Ibériques et Latino-américaines/CRIMIC AE 2561/APELA

Journée de l’APELA 2016

PROGRAMME

Télécharger ici le programme de la journée d’études : JE Afrique-Brésil

Afrique-Brésil : histoires connectées, nouveaux dialogues.

Littérature, cinéma, musique, histoire

Vendredi 07 octobre 2016

 

matin

09h00   Accueil et ouverture

Nancy Berthier (Directrice UFR/CRIMIC), Miguel Rodriguez (directeur-adjoint CRIMIC), Xavier Garnier (Président de l’APELA), Maria-Benedita Basto, Alberto da Silva

 

09h30 Conférence plénière d’ouverture : Afrique-Brésil, circulations, connexions, dialogues

Daniel-Henri pageaux (Professeur émérite à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris III), « Brésil-Afrique, Afrique-Brésil sur quelques relations intercontinentales et dialogues atlantiques »

Noel de carvalho (Université unicamp, São Paulo-Campinas, Brésil) « Qui est ce noir du cinéma noir brésilien ? »

10h50   Débat

11h15   Pause-café au Club des Enseignants de Paris Sorbonne

11h30  Afrique et Brésil comme horizons de pensée : genre, race, classe

Mirella do Carmo Botaro (Université de Poitiers), « L’Afrique dans la lusophonie, l’Afrique dans la francophonie : convergences entre Alain Mabanckou, Conceição Evaristo et Tierno Monénembo »

Fernanda Vilar (Université de Paris-Ouest-Nanterre), « Coiffure, écriture et résistance : Djamila Pereira de Almeida, Bianca Santana et Chimamanda Adichie»

Edileuza Penha de Souza (Université de Brasília-UnB, Brésil), « Órun Áiyé

– Le cinéma d’animation comme instrument de l’identité noire »

12h30   Débat

12h50   Déjeuner au Club des Enseignants – Paris Sorbonne

 

après-midi

 14h45 – Représentations des espaces urbains et ruraux entre l’Afrique et le Brésil : entrelacements et conflits

Selma PANTOJA (Université de Brasilia (UnB), Brésil), « L’Histoire des Espaces et l’Espace de l’Histoire : Luanda et Rio de Janeiro du point de vue du cinéma »

Michele Freire SCHIFFER (Université Espírito Santo-Vitória, Brésil), « Identités et résistance dans des représentations culturelles des communautés quilombos ».

Patricia LESSA et Mayara CARROBREZ (Université de Maringá, Brésil), « La diaspora africaine : rapports entre ethnie et genre dans la culture du Maracatu et des Tambours de Candomblé au Brésil »

15h45   Débat

16h05   Pause-café au Club des Enseignants

16h20 – Circulations transatlantiques de la littérature et du cinéma

  Debora DAVID (Université de São Paulo (USP)/Université de Lisbonne-CLEPUL, Brésil-Portugal), « Angola et Brésil : la circulation de la littérature en deux moments-clés, 1850 et 1950 ».

Anouar KARRA (Université Chouaib Doukkali, Maroc), « Pelourinho de Tierno Monénembo : vers une esthétique du jumelage »

 17h00  Débat

17h15   Hommage à Alain Ricard

17h45  Clôture de la Journée

18h30   Réunion du CA de l’APELA (salle Max Milner)

 

 

ARGUMENTAIRE

Afrique-Brésil : histoires connectées, nouveaux dialogues. Littérature, cinéma, musique, histoire

 

Télécharger ici l’appel à communication au format .pdf :Icon046.ico

Argumentaire

Cette journée d’études s’insère dans le champ de recherche très actuel qui essaie de saisir les différentes manifestations culturelles à travers lesquelles sont à l’œuvre les relations historiques tissées entre l’Afrique[1] et le continent latino-américain et plus précisément le Brésil. En ce sens, elle est aussi concernée par des approches transnationales comme angle d’analyse des dynamiques du monde contemporain. Et dans ce cas précis, par les formes de relation Sud-Sud qui sont au cœur même de notre problématique.

Les relations entre l’Afrique et le Brésil attirent un intérêt grandissant[2] et ceci dans des domaines très divers comme ceux de la géopolitique, de la diplomatie, de l’économie, des sciences sociales et humaines, des manifestations artistiques[3]. La littérature, le cinéma, la musique, la danse, traduisent la circulation des femmes et des hommes, des idées et des biens entre les deux côtés de l’océan Atlantique. Le fait d’avoir été une ancienne colonie portugaise a mis le Brésil dans une relation très étroite avec les ex-colonies portugaises africaines, l’Angola, surtout, mais aussi le Cap-Vert, le Mozambique, la Guinée-Bissau, Sao Tome et Principe. Mais trois siècles de traite négrière ont soudé l’histoire du Brésil à beaucoup d’autres territoires – le Nigeria, le Congo, le Benin, le Ghana, entre autres -, imprégnant le Brésil de forts traits culturels et sociologiques qui se traduisent aujourd’hui par une importante culture afro-brésilienne. De la Capoeira au Candomblé, du Carnaval à la Samba (de roda), en passant par les Quilombos, de la littérature au cinéma, en passant par le modernisme brésilien, cette culture façonne l’identité brésilienne et ses mémoires, son présent et son avenir. Quatre millions d’esclaves ont été transportés au Brésil, pays où l’abolition n’est survenue que très tardivement, en 1888. Le début de la traite est aussi le commencement d’une circulation dans les deux sens, circulation souvent encore trop ignorée et qui traduit une « zone de contacts » fondamental pour l’avenir des deux continents. Dans un volume sorti en 2008, autour du projet AfricAmericas, Ineke Phaf-Rheinberger et Tiago de Oliveira Pinto affirment justement l’importance des mouvements de traversée des allers-retours: « The focus on cultural exchanges across the Atlantic Ocean, between Brazil and Africa in particular, requires breaking through academic boundaries that hold the continents apart and ignore the millions who have gone back and forth for centuries on this main route of slave trade. »[4]

Même si on peut trouver des ouvrages sur la présence de descendants d’Africains au Brésil dès le début du XXe siècle, c’est sans doute Casa grande et Senzala (1933) de Gilberto Freyre qui a ouvert la voie à une analyse culturelle et historique, plutôt que biologique, des enjeux des Africains au sein de la société brésilienne. Mais c’est surtout avec Roger Bastide[5], notamment Les religions africaines du Brésil (1960) et Les Amériques noires (1967), qu’un regard du point de vue des Africains et de leur apport apparaît au Brésil, avec une répercussion décisive en Afrique et en Europe. Ce travail d’analyse sur ce « proche et ce lointain », comme le formule Bastide[6], décrit la présence de l’Afrique, dans la tension qui perdure encore dans la société brésilienne actuelle. A la même époque, un pendant de ce travail, axé sur l’image, peut se trouver dans l’œuvre de l’ethnologue et photographe Pierre Verger, par exemple dans Dieux D’Afrique, de 1954, avec 160 photos en noir et blanc[7] ou son film, deux décennies plus tard, en 1974, co-réalisé avec Yannick Bellon, Brésiliens d’Afrique, Africains du Brésil[8].

La présence de l’Afrique est en effet transversale à toute la société brésilienne, et de ce fait à la fois source de diversité et de clivages, de richesse et d’inégalités. En 2003, au début des années Lula, l’approbation de la Loi 10.639 (postérieurement modifiée par la loi 11.645/08) rend obligatoire[9] l’introduction dans les programmes scolaires de l’enseignement systématique de l’histoire et des cultures africaines[10] et afro-brésiliennes, et représente justement une réponse à ces tensions.

De l’autre côté de l’océan, le Brésil a exercé une immense influence : à la fois pays indépendant et ancienne colonie, il montrait finalement le chemin à suivre, il était une voie alternative aux métropoles européennes. Plus récemment, pendant les luttes pour les indépendances africaines des années 1960 et 1970, le Brésil, comme d’autres pays de l’Amérique latine, ont été des sources fondamentales d’inspiration et de soutien pour les Africains, sur le plan tant politique que culturelle. Et s’il fut également une terre d’exil et d’asile, il est aujourd’hui un lieu de diaspora.

Dans le champ artistique brésilien, les marques de la présence de l’Afrique sont connues. On assiste aujourd’hui à un essor très important de la littérature et du cinéma dans la dynamique des mouvements afro-brésiliens. L’écrivaine Conceição Evaristo représente cette créativité littéraire. Son roman L’histoire de Poncia (2003) a été traduit dans plusieurs langues et fait partie des examens du « vestibular » brésilien, concours d’entrée à l’université. La présence brésilienne dans les littératures produites par les pays africains est elle aussi très forte. Si parler des relations entre le mozambicain Mia Couto, l’angolais Luandino Vieira et le brésilien Guimarães Rosa est presque un lieu commun, il est important de regarder de plus près la présence du Brésil dans l’œuvre de l’écrivain guinéen Tierno Monenembo, Pelourinho (1995), de l’écrivain togolais Kagni Alem, Esclaves (2009) de l’écrivain angolais Ruy Duarte de Carvalho, notamment avec  Desmedida. Luanda, São Paulo, São Francisco e volta (2008). Et de reprendre aussi le rôle essentiel du Brésil dans la formation de la littérature capverdienne et angolaise.  Les mouvements autour des revues Claridade (1936) (Cap-Vert) et Mensagem (1951) (Angola) le confirment.

Pour ce qui est de l’image en mouvement, des noms comme Ruy Guerra, mais aussi Licínio Azevedo, sont incontournables. Ils font ce va-et-vient qui tisse entre les deux cotés de l’Atlantique des lignes infinies d’affects et d’histoire. Ruy Guerra est revenu au Mozambique au moment de l’indépendance, en 1975, pour y organiser l’Institut National de Cinéma (INC) (avec Godard et Jean Rouch) et il réalisa alors Mueda (1979), le premier film de fiction mozambicain, une espèce de « Naissance de la nation ».

La très récente programmation à la Caixa Cultural, Rio de Janeiro, de Africa Cinema, Um Olhar contemporâneo, 2015, inclut notamment le film Virgem Margarida (2012), de Licínio Azevedo. Le travail de Joel Zito Araújo avec Raça, un documentaire de 2012, ou le mouvement « DOGMA FEIJOADA », dédié à la production audiovisuelle des artistes noirs brésiliens, sont également importants. Au Mozambique, le festival Dockanema, qui se tient à Maputo et est l’un des principaux festivals africains de cinéma, programme beaucoup de cinéma brésilien. Le premier Dockanema, en 2006, présentait les œuvres de Chico Carneiro « A Casa do Gilson (2003), A Nossa Casa », Jorge Furtado, « Ilhas das Flores » (1989), Joel Zito Araújo, « A Negação do Brasil » (2000), César Pães, « Saudade do Futuro » (2001). Eduardo Coutinho est lui aussi une présence fréquente avec Cabra Marcado para Morrer (1984), Edifício Master (2002) ou Moscou (2009).

L’APELA, Association pour les Études des Littératures Africaines, réalise tous les deux ans une journée d’Études consacrée à des problématiques très actuelles et fortement originales. L’UFR d’Études Ibériques et Latino-américaines et son laboratoire de recherche, le CRIMIC, sont très honorés d’organiser la journée d’études de l’APELA, en 2016. Par la constitution transdisciplinaire et transnationale de cette UFR, le choix de la problématique proposée s’imposait aux organisateurs. Plusieurs actions ont en effet été menées par ce collectif dans le sens d’un rapprochement entre les deux continents et dans les triangulations entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique. Nous avons décidé de saisir cette opportunité et de proposer qu’autour d’un objet, la littérature, cette journée essaie de mettre en avant les articulations des textes avec les autres arts, le cinéma en particulier, tout en s’intéressant à la présence de l’histoire dans ces manifestations.

 

* Axes proposés pour les communications:

 

1. Identités, résistances, émancipation : de quelle manière l’Afrique et le Brésil fonctionnent-ils comme des horizons de pensée pour les œuvres artistiques africaines et brésiliennes concernant les questions de genre, classe, race ?

2. Espaces et cultures, entrelacements et conflits : de quelle manière la littérature, la musique, le cinéma proposent-ils des représentations de l’espace, des villes et/ou de la campagne, et des cultures brésiliennes et africaines entre les deux côtés de l’Atlantique ?

3. Mass media, web et réception : quels sont enjeux dans les pays africains en ce qui concerne la réception des « novelas » (feuilletons) brésiliennes ; la télévision et les relations  triangulaires entre les pays d’Afrique, l’Europe, le Brésil ; les réseaux sociaux et ces mêmes circulations.

4. Circulations transatlantiques de la littérature et du cinéma : représentations mutuelles, utopies et dystopies, correspondance entre artistes, voyages, carnets de notes ou documentaires, circulation de revues, etc.

5. Mémoires et empire colonial : de quelle manière la littérature, le cinéma et la musique traduisent-ils les relations entre l’Afrique et le Brésil à partir de la persistance de la question coloniale dans les sociétés contemporaines respectives ?


[1] Le continent africain et ses divers héritages sont aujourd’hui au centre des attentions, rappelons à ce titre que par sa résolution 68/237, les Nations Unies ont décrété que la décennie 2015-2014 est la « Décennie Internationale des Afro-descendants ».

[2]Cf. programme « Afrique-Brésil: histoires croisées », mené par l’UNESCO depuis 2011.

[3] Citons dans le domaine de l’histoire. le travail fondamental de Luiz Filipe d’Alencrastro, dont son O trato dos viventes. Formação do Brasil no Atlântico Sul, São Paulo: Companhia das Letras, 2000. Mais aussi, Pantoja, Selma et Saraiva, José Flávio S., Angola e Brasil nas rotas do Atlântico Sul, Rio de Janeiro: Bertrand Brasil, 1999; En anthropologie, Tall, Kadia, Le candomblé de Bahia. Miroir baroque des melancolies postcoloniales, Paris : Cerf, 2012 ; Dans le champ littéraire : Moura, Jean-Marc et Porra, Veronique, L’Atlantique littéraire. Perspectives théoriques sur la constitution d’un espace translinguistique, Hieldesheim : OLMS ; Macedo, Tânia, Angola e Brasil: estudos comparados, São Paulo: Via Atlantica, 2002; Chaves, Rita et Macedo, Tania (org), Passagens para o Índico. Encontros brasileiros com a literatura moçambicana, Maputo: Marimbique, 2012;  Le chapitre “Brasil e África em movimento” de Chaves, R. et Macedo, T. (org) Marcas da diferença. As literaturas africanas de língua portuguesa, São Paulo: Alameda, 2006, p. 307-373, s’intéresse à la culture afro-brésilienne.

[4] Ineke Phaf-Rheinberger et Tiago de Oliveira Pinto, AfricAmericas. Itineraries, Dialogues and Sounds, Biblioteca Ibero-Americana/Madrid : Vervuert Verlag, 2008, p. 7-8.

[5] On pourrait évidemment rajouter des ouvrages pionniers plus anciens comme Images du Nordeste brésilien en noir et blanc (1945) ou Le candomblé de Bahia (1958), entre autres.

[6] Roger Bastide, Le proche et le lointain, 1970.

[7] Pierre Verger, Dieux D’Afrique, Paris : Paul Hartmann, 1958.

[8] Pierre Fatumbi Verger et Yannick Bellon, documentaire en trois épisodes: “Arrivée à Bahia”, “Voyage aux sources”, “Retour à Bahia”, 2h30, Brésil.

[9] Le programme Afrique-Brésil cité plus haut a, parmi ses objectifs, la surveillance de l’application de la loi, ainsi que la production et la diffusion d’informations sur l’histoire de l’Afrique et afro-brésilienne.

[10] Et notamment l’histoire des luttes anticoloniales et la construction des nouveaux États africains indépendants ainsi que l’essor économique et culturel contemporain de ces pays et leur positionnement mondial.

 

Organisateur(s) : CRIMIC AE 2561/APELA Comité scientifique: BASTO, Maria-Benedita, CARVALHO, Noel, DA SILVA, Alberto, DE MELLO e SOUSA, Laura, GARNIER, Xavier, JURADO, David, KIA HENDA, Kiluanji, MACEDO, Tânia, MATTA, Inocência.

* Calendrier: date limite pour la soumission des propositions : 30 mai
Confirmation des propositions acceptées: 18 juin

• Les propositions de communication, indiquant l’axe choisi, sont à envoyer à: afriquebresil@gmail.com en précisant: Nom, prénom, affiliation institutionnelle, adresse électronique, titre de la communication, résumé de 300 mots et une biobibliographie synthétique.

Langue : français, anglais, portugais (avec Power Point en français)

Invitations confirmées:

Jean-Marc MOURA, Université Paris Lumières

Noel CARVALHO, Université UNICAMP, São Paulo-Campinas, Brésil

 

 

07 mars
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Sommaire du N°40

DOSSIER
Retentissements des Guerres mondiales


Textes réunis par Nathalie Carré, Anthony Mangeon et Sabrina Parent

Présentation. Fictions postcoloniales et Guerres mondiales 7
« La Guerre et ce qui s’ensuivit » (Anthony Mangeon) 13
Devoir de mémoire et (re)construction narrative du tirailleur sénégalais dans Le Terroriste noir de Tierno Monénembo (Robert Fotsing Mangoua) 33
Le tirailleur, nègre historique et littéraire, ou comment écrire le revers de l’histoire. L’exemple du Nègre Potemkine de Blaise N’Djehoya (Nathalie Carré) 45
Thiaroye, Oradour-sur-Glane et les défis d’une mémoire partagée. Une lecture croisée de Camp de Thiaroye et du Vieux fusil (Abdoulaye Imorou) 61
Du riz et des femmes : de la résistance des Casamançais pendant la Seconde Guerre mondiale dans Emitaï d’Ousmane Sembène (Sabrina Parent) 77
Menteries sur la patrie, violence et exils : la guerre selon les narratrices de Gisèle Pineau dans «Paroles de terre en larmes» (1987) et L’Exil selon Julia (1996) (Tina Harpin) 91
La Seconde Guerre mondiale, la guerre de l’Autre ? Le conflit mondial dans la littérature arabe (Égypte et Soudan)
(Xavier Luffin) 111

Varias
Migrations patrimoniales : Céline dans quelques fictions francophones contemporaines (Suzanne Lafont) 125
L’Afrique vue par les écrivains-voyageurs russes (du XIVe au début du XXe siècle) (Aboubacar A. Maiga) 141
Nécessaire retour de l’africanisme ? (Alain Ricard) 159

À propos de Sony Labou Tansi à l’œuvre, vingt ans après
• Ce n’est pas un « écrivain africain » qui parle (David Van Reybrouck) 178
• Genèses, élans : Sony ! (Amorces d’une lecture sans fin) (Claude Mouchard) 183
• Un autre Sony (Bernard Mouralis) 187
• Sony et la « décomposition impériale » (Tina Harpin) 196

Comptes rendus
• AKAFIA (Seth), Drame à Tanyigbe (A. Ricard) 205
• AYEBIA CLARKE (N.) & CURREY (J.), eds., Chinua Achebe (E. Awitor) 206
• BACHOLLE-BOSKOVIC (M.), Paroles d’auteurs jeunesse (V. Lalagianni) 208
• BAUMGARDT (U.), dir., Représentations de l’altérité dans la littérature orale africaine (P. Fandio) 210
• BLERALD (M.), LONY (M.) et GYSSELS (K.), dir., Léon-Gontran Damas (D. Delas) 213
• BÜCKER (N.), Les Geôles de la différence (C. Mazauric) 214
• CHEVRIER (J.), Gabriel Okoundji, poète des deux fleuves (W. Idiatha) 216
• CONSTANT (Is.), Le Robinson antillais (Ch. W. Scheel) 218
• DE MEYER (B.), DIOP (P.S.), éd., Tierno Monénembo et le roman (L. Ngadi Maïssa) 220
• DIAZ NARBONA (I.), ed., Literaturas hispanoafricanas (F. Vilar) 222
• ELBAZ (R.) et SAQUER-SABIN (Fr.), éd., Les Espaces intimes féminins dans la littérature maghrébine d’expression française (Ch. Oikonomopoulou) 225
• EL JABBAR (N.), L’Œuvre romanesque d’Abdelkebir Khatibi (P. Thompson) 226
• FANTINO (J.) et BOURDIN (B.), dir., Les Figures de l’ancêtre (E. Bertho) 228
• KRINGS (M.) et ONOOKOME O., ed., Global Nollywood (K. Ferreira-Meyers) 229
• LABONTU-ASTIER (D.), Assia Djebar, « Les Alouettes naïves » (E. Kamdem Fopa) 231
• LARANGE (D.S.), De l’écriture africaine à la présence afropéenne (M. Unter Ecker) 233
• LE LAY (M.), « La Parole construit le pays » : théâtre, langue et didactisme au Katanga (M. Bourlet) 234
• MAMBI MAGNACK (J.M.), dir., Le Peuple dans la littérature africaine contemporaine (E. Awitor) 236
• MAXIMIN (D.), Aimé Césaire, frère volcan (L. Kesteloot) 238
• NEVEU-KRINGELBACH (H.), Dances Circles (Kr. Stern) 240
• OGAGA OKUYADE, ed., Tradition and Change in Contemporary West and East African Fiction (G. MacLeod) 243
• OUEDRAOGO (A.), L’Univers mythique d’Ahmadou Kourouma (P. Dirkx) 244
• RANAIVOSON (D.) et LITVAN (V.), dir., Les Héros culturels (E. Bertho) 246
• RANAIVOSON (D.), Natacha Appanah, « Le Dernier Frère » (H.W. Otata) 248
• SAMIN (R.), dir., Rudyard Kipling (Kombila M.) 250
• SEYDOU (Ch.), Héros et personnages du Massina et Les Guerres du Massina (X. Luffin) 252
• SOULA (V.), Histoire littéraire de la Nouvelle-Calédonie (S. Kilosho Kabale) 254
• TANG (D.A.), dir., L’Œuvre romanesque de Léonora Miano (M. Kober) 255
• TRO DEHO (R.) et KONAN (Y.L.), dir., L’(In)forme dans le roman africain (S. Le Moigne-Euzenot) 257
• VANBORRE (E.A.), éd., Haïti après le tremblement de terre (Ch. Scheel) 260
• VOISIN (P.), dir., Ahmadou Kourouma, entre poétique romanesque et littérature politique (X. Garnier) 262

Revues
• Éthiopiques, n°92, 2014 (P. Thompson) 265
• Présence francophone, n°83, 2014 (P. Halen) 266

Notes bibliographiques
• BARANYANKA (Ch.), Le Burundi face à la croix et à la bannière (P. Halen) 269
• CASSIAU-HAURIE (Ch.), Histoire de la bande dessinée congolaise (P. Halen) 270
• FORT (P.-L.), Azouz Begag, « Le Gone du Chaâba » (P. Saveau) 270
• FOTSING (R.) et RANAIVOSON (D.), éd., Chroniques du Cameroun (P. Halen) 271
• VAN SCHUYLENBERGH (P.) et al., dir., L’Afrique belge aux XIXe et XXe siècles (P. Halen) 272