APELA

Association Pour l'Étude des Littératures Africaines

Archive for novembre, 2011

21 novembre
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3ème journée d’études de l’équipe 3 « Langue et Pragmatique »

Appel à communications

« Les littératures en langues africaines sur le Net : Circulation, transmission et création »

Jeudi 22 mars 2012

3ème journée d’études de l’équipe 3 « Langue et Pragmatique »

Organisée par Ursula Baumgardt et Mélanie Bourlet
(INALCO/LLACAN-CNRS)

 

L’interrogation portera sur le rapport entre espaces virtuels et littératures en langues africaines. Il s’agira au cours de cette journée de mettre à l’essai l’hypothèse suivante : la spécificité de la communication sur le Net a une incidence sur les modes de création, de transmission et de circulation des littératures en langues africaines (orales et écrites)
Espace « rhizomatique » (Deleuze et Guattari) par définition, Internet offre des possibilités de communication littéraire spécifiques. Parmi elles, la capacité à condenser et agencer sur un même site, voire une même page, des écrits de différentes natures (ex : des poèmes surgissant dans des forums de discussion) ; la vitesse, la spontanéité et la simultanéité des échanges verbaux ; la condensation des espaces-temps (superposition du local, du national et de l’international) et des médiums de communication (image, son, écriture) ; la visibilité au monde ; la circulation du regard à l’intérieur des sites ; les ramifications théoriquement infinies des sites (un écrit en amène un autre, peut être poursuivi le lendemain ou interrompu brusquement, repris, etc) ; des modes de composition particuliers où le texte peut être immédiatement soumis à lecture, où l’auteur est aussi lecteur et le lecteur, parfois auteur.
Le cas des littératures en langues africaines est de ce point de vue tout à fait intéressant à explorer. Extrêmement localisées, souvent peu connues d’un large public, les littératures en langues africaines, qu’elles soient orales ou écrites, ont des modes d’existence particuliers. La performance, par exemple, qui réunit dans un même cadre spatio-temporel énonciateur et destinataire est un élément essentiel dans l’approche d’un genre littéraire oral. Quant aux littératures écrites en langues africaines, elles sont difficilement accessibles, encore moins connues, le livre y est souvent un objet rare (tirages limités) et elles entretiennent avec l’oralité et l’écriture, des rapports complexes. Dans ces conditions, il est légitime de se poser la question des modalités d’existence des littératures en langues africaines sur la Toile, de ce que cette vie sur le web nous apprend de ces littératures, de leurs usages mais aussi des possibilités nouvelles qui s’offrent elles. Internet n’est-il pas un moyen de transmission (faire connaître une littérature dans une langue), une possibilité de « délocaliser » des écrits, de les rendre visibles, accessibles à un public national et international, mais aussi une stratégie de contournement des difficultés éditoriales (beaucoup d’auteurs non publiés, Internet est aussi un moyen de se faire connaître) ?

L’objectif de cette journée sera donc à la fois d’explorer quelques-unes des modalités d’existence de l’expression littéraire en langues africaines sur la Toile, à partir d’études de cas, tout en replaçant ces dernières dans une réflexion plus générale portant sur l’espace et la communication littéraires.

Vous pouvez envoyer vos propositions d’interventions (de 300 à 500 mots maximum) accompagnées de vos coordonnées et de votre affiliation institutionnelle à Ursula Baumgardt (ursula.baumgardt@wanadoo.fr) et Mélanie Bourlet (melanieb6@yahoo.comau plus tard le 1er février 2012.

N.B : Aucune publication spécifique n’est prévue de cette journée, mais certaines de ces interventions pourront figurer dans la publication des communications portant sur les pratiques d’écritures en langues africaines sur Internet (équipe 3.2 du LLACAN sur l’Ecrit) prévue à la fin du quadriennal, en 2013.

02 novembre
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Colloque Aix la Chapelle, Septembre 2011

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14ème Congrès de l’Association pour l’Étude des Littératures africaines (APELA)
« L’auteur »

RWTH, AASCHEN-22-24 SEPTEMBRE 2011

Organisé par Anne Neuschäfer (RWTH, Aachen), Daniel Delas (U. Cergy-Pontoise), Pierre Halen (U. Metz) et Catherine Mazauric (U. Toulouse II Le Mirail)

Télécharger l’appel à communication (format .pdf) :Icon046.ico

Rappel : le Congrès de l’APELA est ouvert aux membres de l’association à jour de leur cotisation.

PROGRAMME

Mercredi 21 septembre : Dîner informel le soir

Jeudi 22 septembre :

9h-9h45h : ouverture officielle par le Doyen de la Faculté de Philosophie (Prof. Will Spijkers) et MM. les Ambassadeurs de Côte d’Ivoire, d’Angola et du Mozambique, puis présentation de la thématique du colloque par Anne Neuschäfer (RWTH, Aachen) et Pierre Halen (U. Metz).

9h45-10h15 : inscriptions, réglement des cotisations à l’APELA.

10h15-11h : Conférence plénière de Jérôme Roger (U. Bordeaux III), « ‟Gardons-nous de suivre la pensée d’un auteur” : retour sur quelques lieux communs ».

11h-11h30 : Pause

11h30-13h : Sessions 1 et 2

Session 1, « L’auteur et ses nations » : Maria Benedita Basto (U. Paris IV), « De la littérature légale et du désir d’auteur : quelques réflexions sur les littératures africaines en général et sur les littératures angolaise et mozambicaine en particulier » ; Fabiola Écot-Ayissi (U. Paris VIII et Barcelone), « Autour de Leoncio Evita Enoy, premier auteur de la littérature guinéenne (Guinée Équatoriale) » ; Anis Ben Amor (U. Humboldt, Berlin), « Rôle de l’écrivain africain dans l’ère littéraire post-nationaliste chez Dambudzo Marechera ».

Session 2, « L’auteur multiplié » : Khalid Zekri ( U. Moulay Ismail, Meknès), « Être auteur dans une littérature sans maîtres nationaux : le cas du Maghreb » ; Martin Lemotieu (U. Yaoundé 1), « Phratrie congolaise et problématique auctoriale dans un espace littéraire particulier : le Congo Brazzaville des années 1970 à 2000 » ; Nicolas Martin-Granel (ITEM-CNRS), « L’auteur et ses nègres : le cas Sony Labou Tansi ».

13h-15h : Pause déjeuner (buffet), suivie d’une visite guidée de la cathédrale d’Aachen.

15h-16h30 : Sessions 3a & 4a, symposium des doctorants A

Session 3a, « Fabrique de l’auteur » : Daniel Delas (U. Cergy-Pontoise), « Invention d’un auteur ? Le cas de Camara Laye » ; Charles K. Djungu-Simba (U. Kinshasa), « Pseudonymats et instabilités onomastiques : la signature de productions littéraires (et culturelles) congolaises » ; Jean-Pierre Orban et Claire Riffard (U. Paris XIII et ITEM-CNRS), « L’auteur africain, entre instance éditoriale et autonomie de création ».

Session 4a, « L’auteur et ses lecteurs » : Sarah Burnautzki (EHESS Paris et U. Heidelberg), « L’auteur africain – Enjeux de pouvoir et processus de légitimation et de déligitimation dans le champ littéraire » ; Obioma Ofoego (ENS Paris et U. Toulouse II Le Mirail), « Quelques remarques sur la réception critique de Christopher Okigbo » ; Flavio Quintale (RWTH, Aachen), « Pepetela et les métamorphoses politiques d’un auteur et de sa génération : une lecture de A Geração da Utopia ».

Symposium des doctorants A : Claire Ducournau (EHESS Paris), « De l’écrivain amateur au « classique africain » : comment mesurer la reconnaissance littéraire des auteurs contemporains issus de pays francophones d’Afrique subsaharienne ? » ; Kaiju Maria Harinen (U. Turku), « Image de l’auteur et pseudonyme dans la littérature d’Afrique subsaharienne écrite par les femmes : l’exemple de Ken Bugul » ; Anne-Catherine Luther (RWTH, Aachen), « Were-Were Liking, faire l’art d’une prêtresse – qu’est-ce que cela représente ? » ; Gaël Ndombi-Sow (U. Metz), « Mode d’entrance et posture d’un auteur dans le champ littéraire ».

16h30-17h : Pause

17h-18h30 : Sessions 3b & 4b

Session 3b, « Fabrique de l’auteur » : Pierre Halen (U. Metz), « Thadée Badibanga et consorts : une réflexion sur l’invention de l’artiste congolais moderne dans l’entre-deux-guerres » ; Anne Neuschäfer (RWTH, Aachen), « Prise de la parole ou émergence de l’écriture ? À propos de récentes interventions écrites de l’association des femmes baoulé en Côte d’Ivoire » ; Thorsten Schüller (U. Mainz), « Jouer la carte nègre – la réception conditionnée des littératures africaines ».

Session 4b, « L’auteur et ses lecteurs » : Elena Bertoncini (U. L’Orientale di Napoli), « Auteurs swahili – écrivains intellectuels ou romanciers populaires ? » ; Michel Naumann (U. Cergy-Pontoise), « L’auteur, celui qui nomme et celui qui dénomme (sur Biyi Bandele) » ; Rémi Armand Tchokothe (U. Bayreuth), « Quand l’auteur tue le critique ! (sur des auteurs swahili) ».

À partir de 19h : Dîner.

Vendredi 23 septembre

9h30-11h : Sessions 5a & 6a, symposium doctorants B

Session 5a, « Figures d’auteurs, postures, mises en scène » : Marie-Rose Abomo-Maurin (U. Orléans et Yaoundé 1), « Comment être un auteur classique lorsqu’on est écrivain camerounais ? » ; Viviane Azarian (U. Bayreuth), « La mise en scène de l’écrivain dans les écritures de soi africaines » ; Buata Malela (U. Copernic, Torun), « L’auteur africain à travers les médias : Mabanckou et Miano réinventés ».

Session 6a, « L’auteur à l’écoute de l’oralité » : Tania Macedo (U. Sao Paulo), « Entre l’auteur et le nomade, le critique (sur Manuel Rui et Ruy Duarte de Carvalho) » ; Dominique Ranaivoson (U. Metz), « Griot, conteur ou mpikabary, personnage africain en quête d’auteur » ; Helmut Siepmann (U. Köln), « L’auteur arrangeur de textes ».

Symposium des doctorants B : Abraham Brahima (U. Bayreuth), « Auteurs digraphes et traducteurs subliminaux : sur quelques défis de la fonction auctoriale en situation de diglossie » ; Aphrodis Gakwasi (RWTH, Aachen), « Anonymat et identité d’auteurs d’articles de journal. Le cas de la presse écrite de Côte d’Ivoire » ; Nina Stauff (RWTH, Aachen), « Wilfried N’Sondé : porte-parole du sujet post-migratoire ».

11h-11h30 : Pause

11h30-13h : Sessions 5b & 6b

Session 5b, « Figures d’auteurs, postures, mises en scène » : Ute Fendler (U. Bayreuth), « Cinéastes africains : auteurs, griots ou grioteurs ? » ; Alain Ricard (CNRS) « Autour de l’auteur dans le cinéma documentaire (Jean Rouch et Oumarou Ganda) » ; Richard Samin (U. Nancy II), « Es’kia Mphalele, un classique sud-africain ».

Session 6b, « L’auteur à l’écoute de l’oralité » : Christine Le Quellec-Cottier (U. Lausanne), « Conte ou mécompte d’auteur ? » ; Jean-Marie Kouakou (U. Cocody), « Auteurs en partage » ; Françoise Ugochukwu (Open University), « Auteurs en langue africaine donc inconnus ? Comparaison entre Tony Ubesie et Pita Nwana (Igbo, Nigeria) ».

À partir de 14h : excursion au Musée africain de Cadeer en Keer – nécessité de s’inscrire au préalable, dîner sur place (payant).

Samedi 24 septembre

9h30-11h : Table-ronde « Être un auteur africain aujourd’hui, situations et conflits », animée par Catherine Mazauric (U. Toulouse II Le Mirail), avec Ondjaki, Théo Ananissoh…

11h-11h30 : Pause

11h30-12h30 : la parole aux Grands Témoins, Jean Verrier (Univ. Paris VIII) et Gérard Lezou Dago (Univ. Cocody).

13h : Clôture du colloque

14h-17h : Assemblée Générale ordinaire de l’APELA.

Venir à Aachen

  • par le train : Thalys depuis Paris (gare de Paris-Nord) et Bruxelles (gare de Bruxelles-Midi)
  • en avion : via Charleroi, Liège ou Maastricht (compagnies à bas coût), ou via Köln (Cologne) ou Düsseldorf (compagnies régulières), puis liaisons ferroviaires pour rejoindre Aachen.

Les intervenants seront logés (à la Maison d’hôtes de l’Université ou à l’hôtel Am Marschiertor, proche de la gare principale) par l’organisation du colloque (réservations faites par celle-ci, au-delà de 2 nuitées, prévoir le règlement des nuitées supplémentaires) ; une liste d’hôtels sera fournie aux autres participants et accompagnants.

Renseignements pratiques : sekretariat@romanistik.rwth-aachen.de

Responsable : Prof. Dr. Anne Begenat-Neuschäfer

Lehrstuhl I und Institut für Romanische Philologie der RWTH Aachen

Kármánstr. 17-19

52062 Aachen