APELA

Association Pour l'Étude des Littératures Africaines

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21 février
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Programme du Congrès de Dijon 2015

Congrès de l’APELA

Panafricanisme, cosmopolitisme et « afropolitanisme » dans les littératures africaines

17, 18 et 19 septembre 2015 – Université de Bourgogne

Programme prévisionnel

Jeudi 17 septembre

Matin

Présentation et conférences introductives

9h30-9h50 : Présentation du colloque

9h50-10h30 : Guillaume Bridet (Université de Bourgogne) « Enjeux littéraires du cosmopolitisme »

Pause

10h30-11h10 : Anthony Mangeon (Université de Strasbourg) : « Panafricanisme et écriture littéraire »

11h30-12h10 : Françoise Vergès (London University) : « Frantz Fanon entre panafricanisme et cosmopolitisme »

12h10-12h30 : Discussion

Après-midi

Politiques et pratiques culturelles du panafricanisme

14h – 15h30 : plénière

1. Elara Bertho  (Université de la Sorbonne nouvelle) : « Figures régionales, nationales, panafricaines dans la Guinée de Sékou Touré : lorsque les arts entraient en politique »

2. Catherine Mazauric (Université de Provence) : « Cosmopolitisme vernaculaire et afropolitanisme au Sénégal : Boubacar Boris Diop, Louis Camara, Felwine Sarr »

3. Oana Panaite (Indiana University-Bloomington/USA)): « Panafricanisme et littérature-monde : aboutissement esthétique ou détournement éthique? »

Pause

16h – 18h : ateliers

Atelier A : Construire et imaginer l’unité culturelle panafricaine

1. Magali Renouf (Université François-Rabelais de Tours): « Mami Wata, plongée au cœur d’un mythe panafricain qui traverse le monde »

2. Alice Lefilleul (Université de la Sorbonne nouvelle/ Université de Montréal) : « Vers un animisme cosmopolite africain »

3. Landry-Wilfrid Miampika (Universidad de Alcalá/Espagne): « Cosmopolitisme et utopie transculturelle : L. S. Senghor et Alejo Carpentier »

4. Marc Kober (Université Paris 13) : « L’Egypte détachée du continent africain ? – Entre cosmopolitisme européen et levantin. »

Atelier B : l’engagement panafricain – politiques culturelles et renaissance littéraire

1. Yvonne-Marie Mokam (Denison University/USA): « L’esthétique du panafricanisme dans le roman francophone. Le cas de Nathalie Etoké. »

2. Aurélie Journo (Université François-rabelais de Tours) : « ‘The Danger of a Single Story’ : nouveaux discours sur les identités littéraires anglophones »

3. Aurélie Dinh Van (Université de Toulouse-Le -Mirail) : « L’improvisation du jazzman, hérésie interprétative en vue de la cohésion d’un corps social globalisé »

4. Emmanuel Ndour (Université Paris Est): « La saison de l’ombre de Leonora Miano : « récitation » d’une afropéenne. »

Vendredi 18 septembre

Transformations postcoloniales des problématiques panafricaines

9h-10h40 : Plénière

Restitution des ateliers de la veille (10 minutes)

1. Cyril Vettorato (ENS de Lyon) : « Le panafricanisme littéraire au Brésil, coup de force libérateur ou nouvel enfermement ? »

2. Richard Samin (Université de Nancy): « Phaswane Mpe’s Welcome to our Hillbrow: an African writer’s take on Johannesburg’s cosmopolitanism »

3. Diana Haussmann (Freie Universität Berlin/ Allemagne) : « Afropea mise en scène: Écrits pour la parole de Léonora Miano »

Pause

11h-13h : ateliers

Atelier A : Culturalisations panafricaines des enjeux littéraires et artistiques ?

1. Arsène Blé Kain (Université de Bouaké) : « Climbié de Bernard B. Dadié : une rhétorique scripturaire afropolitaine »

2. Jaco Alant (University of KwaZulu-Natal) : « Pour une littérature de l’ethnomonde »

3. Khalil Khalsi (Université de la Sorbonne nouvelle/ Université de Montréal) : « D’une Afrique, l’autre. Ou le cosmopolitisme à la frontière du réel et de l’imaginaire. »

4. Virginie Brinker (Université de Bourgogne) : (sur la référence à l’Afrique dans le rap français ?)

Atelier B : Décentrements et migrations

1. Bernard de Meyer (University of KwaZulu-Natal): « Représentations de l’afropolitanisme chez Abdurahman A. Waberi : errance et folie »

2. Aminata Aidara (Université de la Sorbonne nouvelle) : « Les témoignages des jeunes afropéens du recueil  Exister à bout de plume »

3. Ghislain Nickaise Liambou (Université de Nice/Western University) : « Conscience diasporique et postures d’auteurs dans le roman africain francophone »

4. Marjolaine Unter Ecker (Université de Toulouse-Le-Mirail) : « La melancholia africana dans les œuvres afropéennes de Leonora Miano »

Atelier C : Les identités hybrides face aux impasses du panafricanisme

1. Romuald Valentin Nkouda (Université d’Aix Marseille/CIELAM) : « De la bipolarité spatiale comme expression du cosmopolitisme dans Ich bin ein Black Berliner de Jones Kwesi Evans et L’Impasse de Daniel Biyaoula »

2. Anna-Leena Toivanen (Université de la Finlande orientale) : « Cosmopolitanisme compromis:
Voyages transnationaux avortés dans Le mal de peau par Monique Ilboudo et Douceurs du bercail par Aminata Sow Fall »

3. Marissa Brown (University of Virginia/USA) : « Cosmopolitain, afropolitain, ou Eurocain? Où situer J.M.G. Le Clézio’s L’Africain »

4. Sarah Burnautzki (Université de Manheim) : « Les critiques black féministes du panafricanisme »

Après-midi

14h30-16h30 : Plénière

Restitution des ateliers du matin (10 minutes)

1. Victoria Famin (Université Paris Sorbonne) : « Penser l’africanité dans la Relation glissantienne »

2. Lydie Vaucouleur (Université Paris 7) : « Afropolitanisme : regards vers l’utopie »

3. Ramcy Kabuya (Université de Lorraine) : « Il nous faut l’Amérique[1] ! De la Négritude aux écritures-jazz : généalogie d’un discours triangulaire sur les identités africaines. »

Pause

17h-19h: Assemblée générale de l’APELA

Samedi 19 septembre

Révisions critiques des problématiques panafricaines

9h-10h30

Plénière

1. Célia Sadai (Université Paris Sorbonne) : « Le « Black Bazar » et ses médiations : l’émergence d’un pragmatisme post-identitaire chez Alain Mabanckou. »

2. Ute Fendler (Université de Bayreuth) : « Cosmospirales »

3. Cornelia Ruhe (critique du panafricanisme dans Americanah)

Pause

11h-12h30

1. Abdoulaye Imorou (Université de KwaZulu-Natal/AS) : « Les astres éteints. À propos de l’afrocentrisme »

2. Emmanuel Bruno Jean-François & Kirk Bryan Sides (UCLA/USA) : « Afropolitanisme, modernité et topographies alternatives. »

3. Susanne Gehrmann (Humbolt Universität Berlin/Allemagne) : « Le roman afropolitain, existe-t-il? »

 


[1] Titre d’une pièce de théâtre du dramaturge ivoirien Koffi Kwahulé parue aux éditions Acoria, Paris, 1997.

 

21 mars
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Sommaire du n°36 (2013)

Littératures et migrations transafricaines
(Catherine Mazauric & Alioune Sow)

« Une riposte, aussi belle soit-elle, n’efface pas une diatribe ! ».
La migration du « retour » au Sahara occidental au prisme d
e la poésie politique sahraouie (Sébastien Boulay)

De l’intermédiaire colonial au mémorialiste postcolonial.
Les fonctions du déplacement géographique dans les mémoires d’Amadou Hampâté Bâ (Claire Ducournau)

Un retour attendu, ou les migrations d’Omenuko dans le roman de Pita Nwana (Françoise Ugochukwu)

Les descendants d’Afri Kara à la recherche de la terre promise : mythe fondateur fang-boulou-beti (Marie-Rose Abomo-Maurin)

Kama… de Sando Marteau : la traversée d’un paysage humanitaire (Maëline Le Lay)

Seuils, limites et frontières. Les fureurs de l’histoire dans La Descente aux enfers d’Aloys Misago (Céline Gahungu)

Neighbours de Lília Momplé ou la mise en récit des migrations dans la littérature mozambicaine (Sabrina Medouda)

Varias

Théâtralité de l’urgence. Les Paravents de Jean Genet, L’Homme aux sandales de caoutchouc de Kateb Yacine et Season of Anomy de Wole Soyinka (Jean-Marc Moura)

À propos de…
Critique de la raison nègred’Achille Mbembe

Comptes rendus

21 mars
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Journées d’études Créteil 2014

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Journées d’études de l’APELA Université Paris-Est Créteil 19 septembre 2014

 

« TRANCHES D’HISTOIRE : Fondations et ruptures, périodes et événements dans l’historiographie des littératures africaines »


Coorganisation : L.I.S. (Lettres, Idées, Savoirs EA 4395) / ECRITURES (EA 3943) / APELA

Organisation pratique : L.I.S. (Lettres, Idées, Savoirs EA 4395)
Comité scientifique : Nathalie Carré / Claire Ducournau / Papa Samba Diop / Pierre Halen

L’histoire littéraire n’a pas souvent été interrogée en tant que pratique critique dans le domaine des littératures africaines. Elle a pourtant été abondamment mise en œuvre, assurant presque à elle seule l’essentiel des approches au temps des pionniers (cf. la première thèse en la matière, de L. Kesteloot, et bien d’autres).
La prédominance de l’approche historique s’est exercée aux dépens d’autres approches (stylistiques, sociologiques, thématiques, psychocritiques, génétiques, philologiques…). Elle s’explique sans doute surtout par la prévalence des rapports entre littérature et histoire, entre texte et société : étant « de l’Afrique » d’une manière ou d’une autre, l’œuvre n’a cessé d’être mise en rapport avec son contexte d’émergence. Cette domination de l’approche historique a-t-elle pour autant conduit à de nombreuses études historiques fouillées, ou a-t-on privilégié les panoramas globaux ? C’est une première question qu’on peut poser.
Plus fondamentalement, s’interroger à propos de l’Histoire revient aussi à poser la question du Temps, concept dont l’appréhension est déterminée par des facteurs sociaux(1) mais aussi culturels (2). Y aurait-il, en la matière, une temporalité – un mode d’historicité – qui serait particulière ? c’est une deuxième question possible.
Cependant, comme l’indique le sous-titre retenu pour ces journées : « fondations et ruptures, périodes et événements », c’est aussi et surtout la pratique même de la narration historique que nous souhaitons interroger, de préférence à partir de perspectives généralisantes, mais sans exclure l’analyse de cas précis.
Une étude comparée des périodisations adoptées par la critique montrerait sans doute que les découpages opérés varient en fonction des corpus envisagés, et, implicitement, en fonction de ce que l’on considère comme relevant de la littérature africaine, selon que l’on prend en considération l’écrit et/ou l’oral, le légitime et/ou le « populaire », ce qui a fait l’objet d’une diffusion internationale et/ou locale, ce qui s’est publié dans telle langue particulière (européenne, arabe ou africaine), etc. A titre d’hypothèse de travail au moins, on peut néanmoins aussi conjecturer que, malgré cette diversité liée aux différents corpus, des vulgates dominantes se sont constituées, favorisant un modèle d’appréhension basé sur l’édition du texte écrit, et confirmant par ailleurs certains partis-pris de départ en vue de définir des auteurs « classiques ». Une histoire littéraire africaine plus ou moins unifiée a-t-elle une pertinence heuristique ? Et, si oui, quelles en seraient les éventuelles spécificités ? Les périodisations les plus couramment adoptées et les « fondations » littéraires que l’on a l’habitude d’isoler ont-elles la valeur générale qu’on leur prête ? Ou seraient-elles justifiées par des impératifs didactiques ou communicationnels, donc par des publics particuliers ? En tant que narration historique, – en l’occurrence, une narration de conflits et de conquêtes pour son « émergence » -, jusqu’à quel point l’historiographie a-t-elle été configurée par le régime narratif de l’épopée ? de l’hagiographie ?
Selon un autre point de vue encore, comment la ou les histoires littéraires africaines s’articulent-elles avec l’histoire politique et sociale, et de quel territoire de référence ? Comment s’articule(nt)-elle(s) aussi avec une histoire littéraire mondiale, mise en avant avec le succès de la World Literature depuis les années 1990 ?
Le débat invite en tout cas à questionner nos routines interprétatives. On peut s’interroger, en particulier, à propos de la notion d' »événement littéraire », née en France au dix-neuvième siècle, au moment où la littérature se constitue en objet autonome : a-t-elle un sens pour les littératures africaines, et dans quel(s) espace(s) géographique(s) de référence ? Certaines dates sont régulièrement brandies comme des « ruptures », s’agissant des « chefs-d’œuvre » du passé ou de la réception de plus en plus médiatique des productions contemporaines : 1968 avec les parutions conjointes d’Ahmadou Kourouma et Yambo Ouologuem, 1986 avec les « nouvelles écritures africaines » (Séwanou Dabla), 1994 comme justifiant la mise en place d’une « écriture préemptive » (Alain-Patrice Nganang), 2007 avec le « manifeste pour une littérature-monde », etc. Mais la multiplication possible des dates (parfois empruntées à une chronologie politique) s’accompagne rarement d’une réflexion sur ce qui constitue un « événement littéraire », et sur ce qui justifie son inscription durable dans une historia. Comment penser et faire vivre, autrement qu’à travers une datation sèche, de tels « points de repère », en étant davantage attentif à l’ensemble des discours qui ont pu favoriser tel événement plutôt que tel autre ? Comment rendre compte des ruptures symboliques introduites par certaines œuvres, volontiers retenues dans de telles mises en récit : ces ruptures reposent-elles sur leur lieu et sur le contexte de leur publication, ou plutôt sur leurs caractéristiques formelles propres ? Y a-t-il eu différents moments dans leur réception, etc. ? Ne masquent-elles pas des tendances perceptibles sur le long terme, des publications plus discrètes, mais moins accessibles sur le marché, qui les nourrissent et les produisent ? Le risque est en effet de figer des habitudes d’interprétation qui obstruent les textes en les obligeant à n’être plus que des illustrations d’un cadrage périodique traditionnel, voire des monuments plus ou moins sacralisés. Comment de tels monuments ont-ils été concrètement édifiés, à travers des actes de réception critique ou médiatique, des rencontres institutionnelles (congrès, conférences, festivals), mais aussi des manifestes, des scandales retentissants (par exemple à travers des affaires de plagiat), ou des parutions orchestrées pour produire un canon littéraire (anthologies, dictionnaires, publications de « classiques », etc.) ?
Une telle démarche devrait ainsi relativiser les découpages admis, tout en suscitant des redécouvertes d’objets et d’enjeux ayant échappé à un travail de scénarisation. Mais c’est bien cette scénarisation qui est au cœur de notre interrogation : comment découpe-t-on l’histoire littéraire ? quelles tranches détermine-t-on ? Comment se définissent les fameux terminus a quo et ad quem, si importants dans les travaux académiques ? Comment établit-on que tel « événement » a constitué une rupture ? Un fondement ? Un « point de repère » ? La notion d' »événement (spécifiquement) littéraire » a-t-elle une pertinence dans le domaine ? On parle très souvent de « première génération », de « pionniers », de « précurseurs », de « fondateurs », d' »héritiers » etc., mais comment construit-on ces « générations », ces moments particuliers où apparaît une innovation ? Pourquoi ce moment-là plutôt qu’un autre ? Pourquoi cette innovation-là plutôt qu’une autre ? Pourquoi telle figure d’auteur est-elle mémorialisée et pas telle autre ? Y a t-il une concurrence entre différents « récits » centrés sur des faits ou sur des figures différentes, et comment un récit l’emporte-t-il sur un autre ? Quelles œuvres sont abandonnées à l’oubli et pourquoi ? Qu’est-ce qui, en définitive, permet de construire un récit « consacré » et des figures (auteurs, œuvres, jugements critiques), en quelque sorte ancestrales, qui ne le sont pas moins ? Que signifie, enfin, la connotation religieuse de mots comme « consacré », « consécration » ?
Bien entendu, notre but n’est pas d’aboutir à un consensus à propos d’un Grand Récit quelconque, ni à propos des « vraies » périodes de l’histoire. Plutôt, il s’agit de prendre de la distance par rapport aux narrations déjà mises en œuvre, de les analyser de manière critique comme autant de constructions discursives et institutionnelles : il y a peut-être, en effet, des périodes qui se dégageront… mais dans l’histoire de la réception critique des littératures africaines, dans l’histoire des histoires, si l’on veut.

Axes :

1) la fabrique de l’histoire littéraire africaine : acteurs, institutions, contextes, modes narratifs
2) l’événement en histoire littéraire africaine : fondations et ruptures, nature autonome ou hétéronome de l’événement, réception et narration
3) l’historiographie des littératures africaines : un état des lieux en fonction des zones d’applicabilité, si possible dans une perspective comparée ; les « périodes » sont-elles les mêmes d’une langue à l’autre, d’un pays à l’autre ?

Les Journées d’études sont ouvertes à tout membre de l’APELA en ordre de cotisation (http://www.apela.fr/apela/devenir-membre/)
Les propositions d’interventions, précisant l’axe choisi, sont à envoyer sous la forme d’un résumé de 1000 signes maximum, accompagnées d’un bref CV (1000 signes) avant le 31 mars 2014 aux adresses suivantes : Nathalie Carré nathalie.carre@gmail.com ; diop@u-pec.fr ; ducournau.claire@gmail.com ; pierre.halen@univ-lorraine.fr.

Le programme définitif sera communiqué autour du 15 juin 2014. L’organisation de cette manifestation ne prendra pas en charge les frais de déplacement et de séjour.

(1) Rezsohazy (Rudolf), Temps social et développement : le rôle des facteurs socio-culturels dans la croissance. Bruxelles : La Renaissance du livre, 1970, 248 p.
(2) Fabian (Johannes), Le Temps et les autres : comment l’anthropologie construit son objet. Traduit de l’anglais par Estelle Henry-Bossonney et Bernard Müller. Avant-propos d’Alban Bensa. Postface de Johannes Fabian. Toulouse : Anacharsis, coll. Essais, 311 p. (Time and the Other, 1983, 2002).

Responsables : Nathalie Carré / Claire Ducournau / Papa Samba Diop / Pierre Halen

Télécharger l’appel à communication au format .pdf :Icon046.ico

Le programme prévisionnel : suivre ce lien

 

21 mars
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Congrès Dijon (2015)

APPEL à contributions

pour le congrès de l’APELA les 17, 18 et 19 septembre 2015 à l’Université de Bourgogne

Panafricanisme, cosmopolitisme et « afropolitanisme » dans les littératures africaines

Télécharger l’appel à communication au format .pdf :Icon046.ico

Coorganisation : CPTC (Université de Bourgogne)/THALIM (Université Sorbonne Nouvelle)/ APELA
Comité d’organisation : Guillaume Bridet, Virginier Brinker, Sarah Burnautzki et Xavier Garnier

Porté par l’universalisme et l’aspiration à une citoyenneté du monde, le cosmopolitisme est un projet philosophique et politique qu’on peut faire remonter à la Grèce antique mais qui prend toute son importance avec la modernité européenne. Son imbrication idéologique avec le projet colonial, qui s’appuie sur la culturalisation et la racialisation de la vision du monde, le mettra face à la contradiction fondamentale qui l’anime d’emblée entre ouverture à l’autre et penchants impérialistes. A bien des égards, l’argument de la mission civilisatrice du continent africain, qui sert de légitimation à l’entreprise coloniale, est en effet lié à la matrice cosmopolite. En porte-à-faux avec la modernité européenne (se réclamant de son héritage afin de lutter contre la domination de l’Europe), le panafricanisme a pour objectif d’abolir les divisions des pays colonisés par l’affirmation de l’unité culturelle et politique des peuples africains. Mais le projet panafricain n’hérite-t-il pas aussi de la contradiction du cosmopolitisme, lorsqu’il conserve la représentation culturalisée et racialisée du monde ?

La question du cosmopolitisme et du panafricanisme est un enjeu discret mais persistant des littératures africaines coloniales et postcoloniales, et c’est elle que nous voudrions interroger dans ce colloque. Les écrivains qui ont répondu au long du 20e siècle, et jusqu’à aujourd’hui, au projet politique panafricain mettent en jeu de nombreuses stratégies culturelles cosmopolitiques. La nation panafricaine est affirmée comme un monde, un « univers » qui dépasse les frontières nationales ou ethniques et incite à décloisonner les identités. Tantôt l’engagement panafricain est conçu en termes anti-identitaires fondé, comme chez Frantz Fanon, sur l’action politique, tantôt le décloisonnement panafricain passe par l’identification d’un commun sous les différences de surface à l’instar de la vision afrocentriste de l’historien Cheikh Anta Diop. Dans un monde post-colonial et globalisé, Edouard Glissant quant à lui réinvente le projet panafricain sous forme d’une poétique de la relation permettant d’aller au delà des identités culturelles territorialisées.

C’est la question des conditions à la fois esthétiques, sociologiques, politiques et philosophiques des manifestations littéraires du cosmopolitisme au sens large en Afrique qui sera mise en discussion dans ce colloque.

Diverses pistes de réflexion et divers objets sont envisageables :

On pourra analyser la présence d’une dynamique cosmopolitique au sein des textes littéraires qui ont accompagné le projet panafricain depuis le début du 20e siècle. Il s’agira alors d’examiner dans quelle mesure la littérature engage un décentrement africain du cosmopolitisme européen à l’aide de la perspective transnationale du panafricanisme.

L’engagement actuel de nombreux écrivains issus du continent africain en faveur d’une « littérature-monde » peut également être mis en rapport avec la généalogie du cosmopolitisme panafricain. Stratégie symbolique dans une lutte de représentation sur le marché des différences culturelles, la revendication d’une énonciation cosmopolite se distingue de l’engagement panafricain inscrit dans le projet politique des luttes anti-coloniales.

A contrario, il sera possible de s’interroger sur la façon dont s’est parfois opéré le retournement afrocentriste de la rhétorique cosmopolitique à l’intérieur même du mouvement panafricain, comme cela a pu être le cas au sein de mouvements comme la Négritude, le Black Conciousness Mouvement en Afrique du Sud, le Black Nationalism américain ou la Tribu Ka en France.

On s’intéressera aussi à l’« afropolitanisme ». Ce mot-valise, inventé en français1 en 2005 par Achille Mbembe à partir d’une dérivation de l’anglais « cosmopolitanism » met l’accent, non plus sur l’affirmation d’un « monde » africain, mais sur la circulation des mondes au sein et à partir du continent africain. L’enjeu politique de la notion est de résister aux pressions indigénistes et afrocentristes qui travaillent les politiques identitaires en Afrique. L’afropolitanisme nomme aussi une manière d’être au monde et un style de vie qui, dans sa fluidité, esquive l’engagement politique frontal au risque de passer pour une posture superficielle, voire purement commerciale.

On pourra enfin (liste non-limitative), interroger la notion d’« Afropea » apparue au sein de la communauté africaine européenne dans les années 1990. « Lieu immatériel, intérieur où les traditions, les mémoires, les cultures […] s’épousent », l’Afropea est récemment définie par Léonora Miano comme un « terroir mental que se donnent ceux qui ne peuvent faire valoir la souche française ».2 Ainsi, le projet identitaire afropéen et la pensée panafricaniste ont le transnationalisme en partage. Dans son œuvre, elle propose cependant une réflexion critique à propos de l’afrocentrisme en dénonçant les dangers d’une dialectique identitaire substituant une exclusion par une autre.

Le colloque sera l’occasion d’analyser cette manière d’écrire afropolitaine ou afropéenne au prisme du cosmopolitisme et dans ses convergences et ses divergences avec l’engagement littéraire panafricain.

Vos propositions d’articles (de 1000 à 2000 signes maximum) accompagnées de vos coordonnées et de votre affiliation institutionnelle sont à envoyer à Guillaume Bridet (g.bridet@free.fr), Virginie Brinker (virginiebrinker@gmail.com), Sarah Burnautzki (burnautzki@phil.uni-mannheim.de) et Xavier Garnier (xavier.garnier@wanadoo.fr) avant le 31 mai 2014.

Le colloque est ouvert à tout membre de l’APELA à jour de cotisation (http://www.apela.fr/apela/devenir-membre/)

Quelques orientations bibliographiques :

Appiah, Anthony, Ethics in a World of Strangers, New York, Norton, 2006. [traduction française : Pour un nouveau cosmopolitisme, Paris, Odile Jacob, 2008]
Balibar, Étienne : « Toward a diasporic citizen? From internationalism to cosmopolitics », dans Lionnet, Françoise and Shumei Shi (éds.), Creolization of Theory, Durham N.C., Duke University Press, 2011, p. 207-225.
Beck, Ulrich, Der kosmopolitische Blick oder : Krieg ist Frieden, Sukrkamp, 2004 . [traduction française : Qu’est-ce que le cosmopolitisme ?, Paris, Editions Aubier, 2006].
Cheah, Phenget Bruce Robbins (éds.), Cosmopolitics : Thinking and feeling beyond the nation, Minneapolis, Univ. of Minnesota Press, 1998.
Cressent, Armelle, « Cheikh Anta Diop vu de France : épistémologie d’une police des frontières intellectuelles », dans Les Historiens africains et la mondialisation/ African Historians and Globalisation, Actes du 3e congres international des historiens africains (Bamako 2001), Paris, Karthala, 2005, p. 329-344.
De Meyer, Bernard: « L’afropolitanisme en littérature: Le cas de Bessora », dans De Meyer, Bernard, Neil ten Kortenaar (éds), The Changing Face of African Literature/ Les nouveaux visages de la littérature africaine, Amsterdam/New York, Cross/Cultures n° 104, 2009, p. 153-166.
Edwards, Brent Hayes, The practice of diaspora literature, translation, and the rise of Black internationalism, Cambridge, Mass., Harvard Univ. Press, 2003.
Fanon, Frantz, Les Damnés de la Terre, Paris, Editions Maspéro, 1961.
Theo D’haen, David Damrosch, Djelal Kadir, The Routledge Companion to World Literature, London/New York, Routledge, 2012. [Notamment l’article « World Literature and Cosmopolitanism »].
Gilroy, Paul, The Black Atlantic: Modernity and Double Consciousness, Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1993.
Glissant, Edouard, Poétique de la Relation. Poétique III, Paris, Gallimard, 1990.
— Philosophie de la relation, Poésie en étendue, Paris, Gallimard, 2009.
Jules-Rosette, Bennetta, Black Paris. The African Writer’s Landscape, Champain, University of Illinois Press,1998.
Keaton, Trica Danielle, T. Denean Sharpley-Whiting and Tyler Stovall, (éds.), Black France / France Noire: The History and Politics of Blackness, Durham, Duke University Press, 2012.
Mangeon, Anthony, La Pensée noire et l’Occident, Cabris, Sulliver, 2010. [notamment, pour le panafricanisme, le chapitre IX : « Des Lumières noires aux nations unies »]
Mbembe, Achille and Sarah Nuttal, Johannesburg. The Elusive Metropolis, Durham, Duke University Press, 2008.
Mbembe, Achille, Sortir de la grande nuit, Paris, La Découverte. Poche, 2010. [notamment le chap. 6 « Circulation des mondes : l’expérience africaine », p. 203-237].
Miano, Léonora, Habiter la frontière, Paris, L’Arche, 2012.
Politique africaine, n° 100, « Cosmopolis de la ville, de l’Afrique et du monde », 2005/4.
Thomas, Dominic, Black France. Colonialism, Immigration, and Transnationalism, Bloomington & Indianapolis, Indiana University Press, 2007.
Thomas Dominic and Nicki Hitchcott (éds.), Francophone Afropean Literatures, Liverpool: LUP, 2014 (forthcoming)
Wa Kabwe-Segatti, Désiré K. et Pierre Halen (dir.), Du nègre bambara au Négropolitain. Les Littératures africaines en contexte transculturel. Textes réunis par Metz. Centre Ecritures, coll. Littératures des mondes contemporains, série Afriques n° 4, 2009.
Wawrzinek, Jennifer and J.K.S. Makhokha (éds.), Negotiating Afropolitanism: Essays on Borders and Spaces in Contemporary African Literature and Folklore, Amsterdam, Rodopi, 2011.

1Cf. un article de Mbembe paru en décembre 2005, dans 2 journaux, l’un camerounais, l’autre sénégalais, puis repris, et toujours disponible, sur Africultures : http://www.africultures.com/php/?nav=article&no=4248

2 Miano, Léonora : Habiter la frontière, Paris, L’Arche, 2012, p. 86.

19 février
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Congrès Bordeaux (2013)

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CONGRÈS BIENNAL INTERNATIONAL DE L’APELA LES 26 ET 28 SEPTEMBRE 2013 À L’UNIVERSITÉ DE BORDEAUX

 

« ARCHIVE, TEXTE, PERFORMANCE »


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L’Association pour l’Étude des Littératures Africaines (APELA), fondée à Bordeaux en 1984, tiendra en septembre 2013 dans cette même ville, son congrès biennal qui sera accueilli par le laboratoire « Les Afriques dans le Monde » (CNRS, UMR 5115) de l’Université de Bordeaux. Cette association internationale rassemble près de 150 chercheurs d’Europe, d’Afrique et d’Amérique, unis par un même intérêt pour la question de la littérature et des textes en Afrique, au-delà des langues, des media (oral, écrit) et des époques.

Programme détaillé :

Jeudi 26 septembre

Matin

8h30 : ouverture du congrès, accueil des participants

8h45 : mots de bienvenue

9h15-11h : Archiver la performance (Modérateur :Mwatha Ngalasso, U. Bdx)

  • Mélanie Bourlet (Inalco, U. P3), « Poème et terrain : de l’archive performée à la performance archivée »
  • Bernard Müller (Iris, EHESS), « L’enquête ethnographique comme dispositif et le terrain (anthropologique) comme démarche collective »
  • Marie Lorin (Inalco, U. P3), « Du texte à la performance : réflexion sur la recherche de sens dans l’analyse de mythes à partir de récits peuls du Fleuve Sénégal

11h : Pause café

11h15-13h : Pourquoi l’Archive ?(Modérateur : Xavier Garnier, U. P3)

  • Janos Riesz (U. Munich), « Un théâtre africain à réinventer : S.A. Zinsou à Bayreuth (1993-2013) »
  • Alain Ricard (U. Bdx), « Pourquoi le théâtre ? Réflexion sur les manuscrits de Zinsou »
  • Nadine Siegert (U. Bayreuth),« Archives of the revolution. Nostalgic and Utopian Icons in Angolan and Mozambican Art and Literature”

13h-14h30 : Pause déjeuner

Après-midi

14h30-17h : Archive et image(sessions parallèles)

Impact de l’Archive sur la réception de l’œuvre(Modératrice : Hélène Sorbé, U. Bdx)

  • Pierre-Nicolas Bounakoff et Katharina Greven (U. Bayreuth), « Living with the Archive. The Ulli Beier Estate at Iwalewa-Haus”
  • Emmanuelle Spiesse (U. P1), « Dilomprizulike, figure de la réussite ? »
  • Viviane Azarian (U. Bayreuth),« Images de soi, archives du quotidien et subjectivités postcoloniales. Innovations génériques dans les cinémas référentiels en Afrique subsaharienne »

16h : Pause café

Archives photographiques : entre histoire et fiction(Modérateur : Pierre Halen, U. Lorraine)

  • Erika Nimis (UQAM), « En quête d’une « histoire alternative » : les artistes visuels contemporains et la ré-appropriation des archives africaines à l’ère numérique »
  • Marian Nur Goni (EHESS), « L’archive et l’expérience coloniale italienne dans les travaux de deux artistes contemporaines »
  • Roy Dilley (St-Andrews), « Writing Henri Gaden’s biography »

Vendredi 27 septembre

Matin

9h15-11h : Performer l’archive(Modérateurs : Ute Fendler, U. Bayreuth et Omar Fertat, U. Bdx)

  • Florence Paravy (U. Nanterre), « Archives à la croisée des mondes »
  • Maëline Le Lay (U. Bdx), « Les cahiers de Serge Amisi, entre archive et création artistique : la fabrique d’une mémoire de la guerre ? »
  • Xavier Garnier (U. P3), « Les cahiers de Sony Labou Tansi : de la performance à la trace »

11h15-13h :

  • Kelly Marlène Milébou (Inalco, U. P3), « Performances protéiformes d’un conteur gabonais »
  • Ute Fendler (U. Bayreuth), « Le Président, un film de Jean-Pierre Bekolo : une narration performative »
  • Sophie Moulard (U. Bdx), « La construction d’une conscience panafricaine d’un slameur togolais : Elom 20ce et le projet Artivism (Art and Activism) »

13h-14h30 : Pause déjeuner

Après-midi

14h30-17h15 : Poétique del’archive & Archive et Mémoire (sessions parallèles)

Poétique de l’archive

Ce que l’archive fait à la fiction romanesque(Modératrice : Virginia Coulon, U. Bdx)

  • Richard Samin (U. Lorraine), « Editing the Archive : the Boer War Diary of Sol Plaatje : An African at Mafeking »
  • Gilbert Ndi Shang (U. Bayreuth), « Les déconstructions de l’histoire officielle dans les romans de Sony et Ayi Kwei Armah »
  • Michel Naumann (U. Cergy-Pontoise), « Les sources africaines de Things Fall Apart de Chinua Achebe »

Archive et Mémoire(Modérateur : Daouda Gary-Tounkara, U. Bdx)

  • Katja Gentric (U. Bourgogne), « ‘Shredded evidence’ et ‘Gardens of Words’ : la mémoire tangible et intangible de Willem Boshoff »
  • Cerena Tomba Diogo (Inalco, UP3), « La devise comme archive vivante d’une mémoire collective »
  • Dominique Ranaivoson (U. Lorraine), « L’archive, source ou obstacle au continuum narratif : y-a-t-il une spécificité africaine ? »

16h30 : AG de l’APELA

Samedi 28 septembre

Matin

9h30-12h :Poétique de l’archive (Modérateur : Jérôme Roger, U. Bdx)

Ce que révèlent les archives d’écrivains

  • Daniel Delas (U. Cergy), « Présentation de l’équipe Manuscrits francophones de l’ITEM »
  • Claire Ducournau (U. Bdx),« De la réception à la genèse d’un texte et inversement : Monnè, outrages et défis d’Ahmadou Kourouma à la lumière de ses archives »
  • Claire Riffard (ITEM, CNRS) : « Rabearivelo, entre texte et performance. Deux hypotextes : l’un écrit en français – l’autre oral, performé en malgache »
  • Nicolas Martin-Granel (ITEM, CNRS) : « Sony Labou Tansi : Penser, classer, publier une écriture en flux »
  • Flora Weit-Wild (U. Berlin), “’ShitShona and ShitNdebele, this missionary chickenshit’ : DambudzoMarechera’s attitude to his mother-tongue and its posthumous reinvention”
  • Katharina Fink (U. Bayreuth), “Fashion : Textualities”

Pour plus de renseignements sur l’APELA et le laboratoire LAM : site de l’APELA : http://www.apela.fr/
site de LAM : http://www.lam.sciencespobordeaux.fr/

Télécharger l’appel à communication (clôturé) au format .pdf :Icon046.ico

30 décembre
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Sommaire du numéro 35 (2013)

Dossier

L’impact des missions chrétiennes sur la constitution des champs littéraires locaux en Afrique

Textes réunis par François Guiyoba et Pierre Halen

_________________________

Missions chrétiennes, champs locaux et autonomie d’appropriation : quelques propositions de cadrage
(François Guiyoba & Pierre Halen) 7

Le Rayon d’Égypte : presse catholique francophone et constitution du champ culturel du Caire entre 1928 et 1957
(Élodie Gaden) 21

La hiérarchie catholique et la pratique théâtrale au Congo belge
(Antoine Muikilu Ndaye) 33

Christianisme, éducation, création littéraire et vision du monde chez quelques romanciers camerounais des décennies cinquante et soixante
(Alphonse Moutombi) 49

Du rôle des missions et des églises dans la constitution du champ littéraire camerounais à l’ère coloniale
(François Guiyoba) 61

La carrière littéraire et intellectuelle de Mongo Beti après la « censure officieuse » du Pauvre Christ de Bomba par Mgr Graffin
(Auguste Owono-Kouma) 77

_________________________

Varias

La littérature africaine au service de la guerre froide
(Virginie Coulon) 89

Sony Labou Tansi ou la « création carnassière »
(Théo Ananissoh) 105

À propos de Congo. Une histoire, de David Van Reybrouck

Une histoire au présent (D. Delas) 119

David Van Reybrouck : « Le Congo est un état en faillite » (propos recueillis par T. Chanda) 123

Regards croisés d’historiens et d’écrivains. Conversations avec P. Halen, B. Jewsiewicki, L. Manga et P.M. Mbwiti (retransmises par M. Le Lay) 129

Terrains d’Afrique ou l’auteur comme anthropologue (N. Martin-Granel) 139

________________________

Comptes rendus

Barber (K.), Print Culture and the First Yoruba Novel (A. Ricard) 149

Begenat-Neuschäfer (A.), Kouakou (J.-M.), éd., Nouvelles tendances du conté et du narré en Afrique de l’Ouest (é. Djob-li-kana) 151

Bisanswa K. (J.), Kasereka K., éd., Dire le social dans le roman francophone contemporain (K. Aggarwal) 153

Bohas (G.), [prés.], Le Roman d’Alexandre à Tombouctou (M. Hirreche Baghdad) 155

Casajus (D.), L’Aède et le troubadour (X. Luffin) 157

Chaulet Achour (C.), dir., Itinéraires intellectuels entre la France et les rives sud de la Méditerranée (E. Bevilacqua) 158

Chaulet Achour (C.), dir., à l’aube des Mille et une nuits. Lectures comparatistes (D. Pister) 160

Cibalabala Mutshipayi, La Dimension sociopolitique de la littérature africaine contemporaine (K. Ferreira-Meyers) 161

Collier (G.), Delrez (M.), Fuchs (A.), Ledent (B.), eds., Engaging with Literature of Commitment. Vol. 1 (K. Ferreira-Meyers) 163

Collier (G.), ed., Focus on Nigeria Literature and Culture (C. Zabus) 165

Daoud (M.), Bendjelid (F.), Detrez (C.), dir., écriture féminine : réception, discours et représentations (Chantal Bonono) 166

Diallo (E.), Tierno Monénembo. Une écriture migrante (F. Paravy) 169

Erfurt (J.), Amelina (M.), La Francophonie. Bibliographie analytique de la recherche internationale 1980-2005 (É. Adjoumani) 171

Foxlee (N.), Albert Camus’s “The New Mediterranean Culture”. A Text and its Contexts (D. Pister) 172

Gnaoule-Oupoh (B.), Bernard Zadi Zaourou, poète et dramaturge ivoirien (K. Ferreira-Meyers) 174

Jarosz (K.) et Rabsztyn (A.), Postcolonialisme et fait littéraire (K. Ferreira-Meyers) 176

Kasereka Kavwahirehi, dir., Imaginaire africain et mondialisation (R. Kabuya) 178

Kom (A.), Le Devoir d’indignation. éthique et esthétique de la dissidence (E. Bevilacqua) 180

Mahmutovic (A.), Ways of Being Free. Authenticity & Community in Selected Works of Rushdie, Ondaatje & Okri (C. Jest) 181

Makokha (J.K.S.), Obiero (O.J.) and West-Pavlov (R.), eds., Style in African Literature (C. Ndome Ekotto) 182

Marais (M.), Secretary of the Invisible : the Idea of Hospitality in the Fiction of J.M. Coetzee (R. Samin) 184

Mougnol (S.), Amo Afer. Un Noir, professeur d’université en Allemagne au XVIIIe siècle (N. Brucker) 186

Murdoch (H.A.), Creolizing the Metropole. Migrant Caribbean Indentities in Literatures and Film (C. Oñoro) 188

Ngalasso-Mwatha (M.), dir., L’Imaginaire linguistique dans les discours littéraires, politiques et médiatiques en Afrique (D. Delas) 189

Ngalasso-Mwatha (M.), dir., Environnement francophone en milieu plurilingue (D. Delas) 191

Nwama (P.), Omenuko ou le repentir d’un marchand d’esclaves. Premier roman en langue igbo (Nigeria) (N. Carré) 192

Panaïté (O.), Des littératures-mondes en français (C. Mazauric) 194

Provenzano (F.), Vies et mort de la francophonie. Une politique française de la langue et de la littérature (P. Halen) 197

Sow (A.), Vestiges et vertiges. Récits d’enfance dans les littératures africaines (J. Riesz) 198

Steemers (V.), Le (Néo)colonialisme littéraire (T. De Raedt) 200

Whittaker (D.), ed., Chinua Achebe’s Things Fall Apart. 1958-2008 (P. Whyte) 202

Zana Etambala (M.), Poésie politique congolaise 1959-1966 (P. Halen) 204

Revues

Anales de filologia francesa, n°20 (Francophonies / Francofonias) (D. Delas) 207

éthiopiques, n°85 (N. Narvaez) 207

éthiopiques, n°86 & n°87 (D. Delas) 209

éthiopiques, numéro spécial : Senghor, d’hier à demain (T. De Raedt) 209

French Studies in Southern Africa, n°41& n°42 (F. Paravy) 211

Point d’orgue. Revue créole de l’Océan Indien, n°6 (D. Ranaivoson) 212

Présence francophone, n°78 (P. Halen) 214

Présence francophone, n°79 (P. Halen) 215

_________________________

Notes bibliographiques

Amondji (M.), De Climbié à Carnet de prison. Essai sur l’invention de la littérature ivoirienne (C. L. Dehon) 216

Ashcroft (B.), Griffiths (G.), Tiffin (H.), L’Empire vous répond (P. Halen) 216

Beníitez Fernandéz (M.), Jaap de Ruiter (J.), Tamer (Y.), Développement du plurilinguisme. Le cas de la ville d’Agadir (D. Pister) 217

Clavaron (Y.), dir., Études postcoloniales (F. Guiyoba) 218

Dagou (O.Z.), L’œuvre de Bauchau à la croisée des continents (P. Halen) 219

Ferrari (A.), J’apprends le swahili (M. Le Lay) 219

Ludwig (R.), Röseberg (D.), Hrsg., Tout-Monde : Interkulturalität, Hybridisierung, Kreolisierung (C. Mazauric) 220

Mouralis (B.), République et colonies, entre histoire et mémoire (D. Ranaivoson) 221

Russo (L.), Entre le Soi et l’Autre ou les défis relevés d’Ahmadou Kourouma (F. Paravy) 222

Shelton (M.-D.), Haïti et les autres. La révolution imaginée (É. Adjoumani) 223

28 décembre
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Sommaire du numéro 1 (1996)

Communiqués 3

À signaler

Virginia Coulon 11

Comptes rendus

Ouvrages généraux

Alao (Georges A.), La presse littéraire africaine. Deux exemples contemporains : Xiphefo (Mozambique) et Prométhée (Bénin) [Thèse] (Rémy Lucas) 23

Magnier (Bernard), Poésie d’Afrique au sud du Sahara, 1945-1995 (Lylian Kesteloot) 25

Furniss (Graham), Gunner (Liz), eds., Power, Marginality and African Oral Literature (Jean Derive) 27

Afrique noire francophone

Bonnat (Marie-Joseph), Journal (1869-1874) (Claude Wauthier) 30

Chevrier (Jacques), Williams Sassine, écrivain de la marginalité (Ambroise Teko-Agbo) 31

Devésa (Jean-Michel), Sony Labou Tansi, écrivain de la honte et des rives magiques du Kongo (Denyse de Saivre) 34

Diop (Papa Samba), Archéologie littéraire du roman sénégalais (Ursula Baumgardt) 36

Fantouré (Alioum), Le Gouverneur du territoire (Le livre des Cités du Termite III) (Bernard Mouralis) 38

Kane (Cheikh Hamidou), Les Gardiens du temple (Jacques Chevrier) 42

Riesz (Jànos), d’Almeida-Topor (Hélène), éd., Échanges franco-allemands sur l’Afrique (Ambroise Teko-Agbo) 44

Tidjani-Serpos (Noureini), Bamikile (Michel Naumann) 47

Waberi (Abdourahmane A.), Cahier nomade (Jacques Chevrier) 49

Ziegler (Jean), L’or du Maniema (Michel Naumann) 51

Wauthier (Claude), Quatre présidents et l’Afrique : De Gaulle, Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand (Jean Sévry) 54

Afrique noire anglophone

Armah (Ayi Kwei), Osiris Rising. A Novel of Africa Past, Present and Future (Bernth Lindfors) 57

Brink (André), éd., S.A., April 1994, an Author’s Diary / ’Nskry-werdagboek ; 27 April. Een jaar later / One year later ; Brink (André), Les imaginations du sable (Jean Sévry) 59

Abdulrazak (Gurnah), Paradise (Michel Naumann) 61

Mesthrie (Rajend), English in Language Shift : The History, Structure and Sociolinguistics of South African Indian English (Anny Wynchank) 64

Oboe (Annalisa), Fiction, History and Nation in South Africa (Michel Naumann) 66

Sévry (Jean), Des frontières mouvantes : oralité et littérature en Afrique australe (Jean Derive) 69

Ken (Saro-Wiwa), Journal de prison (Michel Naumann) 70

Soyinka (Wole), Ibadan, the Penkelemes Years (Etienne Galle) 72

Afrique du Nord

Decourt (Nadine), Louali-Raynal (Nadine), Contes maghrébins en situation interculturelle (Jean Derive) 76

Amériques

Bernd (Zilà), Littérature brésilienne et identité nationale (dispositifs d’exclusion de l’autre) (Daniel Delas) 80

Divers

Khouma (Pap), Io venditore di elefanti. Una vita per forza fra Dakar, Parigi e Milano (Cristina Brambilla) 84

Revue des revues

Langues latines, n°292-293, numéro spécial « Mondes lusophones » ; Linx, n°33, 1995-2 (Daniel Delas) 88

Portulan, n°1 (Claude Wauthier) 90

Research in African Literatures, vol 27, n°1, 1996 (Jean Sévry) 91

Sociétés africaines (et diaspora), n°1, 1996 (Daniel Delas) 91

28 décembre
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Sommaire du numéro 2 (1997)

La vie de l’association 3

Communiqués 7

À signaler

Virginia Coulon 17

Comptes rendus

Ouvrages généraux

Blachère (Jean-Claude), Les Totems d’André Breton. Surréalisme et primitivisme littéraire (Jean-Michel Devésa) 31

Gérard (Albert), Afrique plurielle. Études de littérature comparée (Jean Derive) 35

Ricard (Alain), Littératures d’Afrique noire. Des langues aux livres (Xavier Garnier) 37

Afrique noire francophone

Beyala (Calixthe), Les honneurs perdus (Ambroise Teko-Agbo) 41

Gassama (Makhily), La langue d’Ahmadou Kourouma ou Le français sous le soleil d’Afrique (Lylian Kesteloot) 44

Manga (Bekombo Priso), éd., Défis et prodiges, la fantastique histoire de Djèki-la-Njambé (Jean Derive) 47

Mbuyamba Kankolongo (Alphonse), Guide de la littérature zaïroise de langue française (Daniel Delas) 49

Mbembe (Achille), La naissance du maquis dans le Sud-Cameroun (1920-1960) : histoire des usages de la raison en colonie (Bernard Mouralis) 49

Raharimanana (Jean-Luc), Lucarne (Daniel Delas) 52

Colloque Senghor, Brazzaville 1996 (Nicolas Martin-Granel) 53

Afrique noire anglophone

Alkali (Zaynab), Al Imfeld, éd., Vulture in the air (Michel Naumann) 58

Ben Okri, Dangerous love (Michel Naumann) 59

Commonwealth. The postcolonial imagination, vol 18, n°2(Jean Sévry) 61

Mandela (Nelson), Un long chemin vers la liberté (Long walk to freedom) (Jean Sévry) 62

Nicol (Mike), The Waiting Country, a South African Witness (Jean Sévry) 65

Raheem (Oba Abdul), Essays on Northern Nigerian Literature (Michel Naumann) 66

Smit (Johannes A.), Van Wyk (Johan), Wade (Jean-Philippe), eds.,  Rethinking South African Literary History (Albert Gérard) 68

Afrique du Nord

Akalay (Lotfi), Les Nuits d’Azed (Christiane Achour) 74

Belamri (Rabah), Chronique du temps de l’innocence (Christiane Achour) 74

Djebar (Assia), Le Blanc de l’Algérie (Christiane Achour) 75

Eberhardt (Isabelle), Barrucand (Victor), Dans l’ombre chaude de l’islam (Christiane Achour) 75

Sebbar (Leïla), La Jeune Fille au balcon (Christiane Achour) 76

Titah (Rachida), La Galerie des absentes : la femme algérienne dans l’imaginaire masculin (Christiane Achour) 77

Tassadit (Yacine), Piège ou le combat d’une femme algérienne : essai d’anthropologie de la souffrance (Christiane Achour) 78

Europas islamische Nachbarn. Studien zur Literatur und Geschichte des Maghreb, Band 2, 1995 (Christiane Achour) 78

« La littérature algérienne en recueils collectifs et en numéros spéciaux » (Christiane Achour) 80

Amériques

Glissant (Édouard), Faulkner, Mississippi (Romuald-Blaise Fonkoua) 84

Lebrun (Annie), Statue cou coupé (Romuald-Blaise Fonkoua) 88

Maximin (Colette), Littératures caribéennes comparées (Romuald-Blaise Fonkoua) 90

28 décembre
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Sommaire du numéro 3 (1997)

La vie de l’association 3

Communiqués 9

À signaler

Virginia Coulon 17

Comptes rendus

Ouvrages généraux

Bidima (Jean-Godefroy), La philosophie négro-africaine (Xavier Garnier) 37

Turano (Maria R.), Un’idea di Africa (Cristina Brambilla) 40

Afrique noire francophone

Camara (Louis), Le Choix de l’Ori (Lylian Kesteloot) 47

Sawodogo (G.), Essai de poétique et d’interprétation. Caractérisation sémiolinguistique d’un recueil de poèmes [Thèse sur La Guerre des sables de Jacques Boureima Guégané] (Pascal Somé) 48

Jouanny (Robert), Nikiforova (Irina), Projoghina (Svetlana), dir., Regards russes sur les littératures francophones (Saâ Leno) 53

Monénembo (Tierno), Cinéma (Florence Paravy) 55

War (Abdoul Ali), Génial général président (Claude Wauthier) 58

Notre Librairie, n°122-123, Littérature d’Afrique du Sud (Daniel Delas) 59

« Bibliographie » (Virginie Coulon) 61

Afrique noire anglophone

Akwanya (Amechi), Orimili (Michel Naumann) 69

Alvarez-Pereyre (Jacques), Nelson Mandela (Claude Wauthier) 71

Bandele-Thomas (Biyi), The Man who Came from the Back of Beyond (Michel Naumann) 72

Darko (Amma), Beyond the Horizon (Michel Naumann) 73

Jolly (Rosemary Jane), Colonization, Violence and Narration in White South African Writing : André Brink, Breyten Breytenbach, and J.M. Coetzee (Jean Sévry) 75

Afrique du Nord

« Ouvrages de référence pour faciliter la lecture des littératures maghrébines » (Christiane Achour) 81

Bonn (Charles), Bibliographie de Kateb Yacine (Daniel Delas) 88

Ifriquiya (n°1), Littératures de Tunisie (Daniel Delas) 89

Divers

Études francophones, vol. XI, n°2, 1996 (Ambroise Teko-Agbo) 93

28 décembre
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Sommaire du numéro 4 (1997)

Entretien avec Henri Lopes

Réalisé par Jean-Luc Aka-Evy 3

Communiqués 9

À signaler

Virginia Coulon 11

Comptes rendus

Ouvrages généraux

Limb (Peter), Volet (Jean-Marie), Bibliography of African Literature (Virginia Coulon) 26

Riesz (János), Porra (Véronique), éd., Études francophones de Bayreuth. Vol. 1 : Approches francophones (Ambroise Teko-Agbo) 27

Little (J.P. and Roger), éd., Black Accents. Writing in French from Africa, Mauritius and the Caribbean (Jean Derive) 29

Kirsch (Peter F.), éd., Y a-t-il un dialogue culturel dans les pays francophones ? (Pierre Halen) 30

Stratton (Florence), Contemporary African Literature and the Politics of Gender (Jacqueline Bardolph) 30

Gurnah (Abdulrazak), éd., Essays in African Writing (Jacqueline Bardolph) 32

Afrique noire francophone

Ntibazonkiza (Raphaël), Biographie du Président Melchior Ndadaye. L’homme et son destin (Pierre Halen) 36

Kadima-Nzuji (Mukala), Kouvouama (Abel), Kibangou (Paul), dir., Sony Labou Tansi ou la quête permanente du sens (Greta Rodriguez-Antoniotti) 36

Thichellé (Tchivéla), Les fleurs des lantanas (Bernard Mouralis) 38

Kadima-Nzuji (Mukala), Bokiba (André-Patient), Sylvain Bemba, l’écrivain, le journaliste, le musicien (Florence Paravy) 41

Kabamba (Maguy), La dette coloniale (Alphone Mbuyamba Kankolongo) 43

Buabua Wa Kayembe (Mathias), Dieu sauve l’Afrique (Pierre Halen) 46

Boni (Tanella), Les baigneurs du lac rose (Madeleine Borgomano) 46

Keita (Cheick M. Cherif), Massa Makan Diabaté. Un griot mandingue à la rencontre de l’écriture (Xavier Garnier) 49

Ruti (Antoine), Le fils de Mikeno (Pierre Halen) 51

Prinz (Manfred), L’alphabétisation au Sénégal (Mwatha Musanji Ngalasso) 52

Afrique noire anglophone

Coray-Dapretto (Lorenza), Le théâtre communautaire sud-africain (Michel Naumann) 57

Okpewho (Isidore), Tides (Michel Naumann) 59

Okri (Ben), Astonishing the Gods (Michel Naumann) 61

Chenjerai (Hove), Ossuaire (Christiane Fioupou) 63

« Du côté des revues » (Jean Sévry) 66

« À propos du débat sur le phénomène identitaire et sur le “nationalisme” en Afrique et ailleurs » (Jean Sévry) 67

Afrique noire lusophone

Dantas (Guilherme), Poesías (Marie-Christine Hanras) 70

Massa (Jean-Michel), dir., Dictionnaire bilingue des particularités de la langue portugaise en Guinée-Bissau (Rémy Lucas) 71

Mensagem. Boletim da Casa do Estudantes do Império (Rémy Lucas) 72

Afrique du Nord

Miliani (Hadj), Le champ littéraire de langue française et la production romanesque éditée en Algérie (1970-1995) [Thèse] (Christiane Chaulet Achour) 77

Notes bibliographiques (revues et œuvres) (Christiane Chaulet Achour) 78

Amériques

Delas (Daniel), Poésie antillaise d’aujourd’hui : anthologie (Véronique Bonnet) 84

Gyssels (Kathleen), Filles de solitude : essai sur l’identité antillaise dans les (auto)biographies fictives de Simone et André Schwarz-Bart (Véronique Bonnet) 85

Delaporte (Michèle), Lectures en archipel. Littératures des Antilles en cours de français au lycée (Romuald-Blaise Fonkoua) 87

Chamoiseau(Patrick), Écrire en pays dominé (Romuald-Blaise Fonkoua) 89

Des Rosiers (Joël), Théories caraïbes. Poétique du déracinement (Véronique Bonnet) 92