APELA

Association Pour l'Étude des Littératures Africaines

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24 janvier
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Chinafrique

DOSSIER :

De la Chinafrique

Textes réunis par Ninon Chavoz,
Pierre Leroux et Florence Paravy

Introduction (Ninon Chavoz)………………………………………………………. 7

Qui a peur de la Chinafrique ? « The Road Workers of Chalbi » de Dalle Abraham et « The Sale » de Tendai Huchu (Mingqing Yuan
et Ninon Chavoz)…………………………………………………………………….. 13

Sortir de la névrose coloniale avec Khadi Hane, Koffi Kwahulé
et des figures de serial killers (Abdoulaye Imorou)……………………….. 27

L’acrobatie ténébreuse de Confucius : lectures « intégrées »
de Dai Sijie et de Paul Kawczak (Ninon Chavoz)…………………………… 41

Fantasmagories : Henri Lopes et la Chine (Céline Gahungu)………….. 55

« An eternal sea unites our people » : la Chinafrique par l’océan
dans The Dragonfly Sea d’Yvonne Adhiambo Owuor
(Aurélie Journo)……………………………………………………………………… 71

Héritages africains du « petit dragon » : réappropriations et réinterprétations du cinéma d’action hongkongais (Pierre Leroux) …. 87

De la matière et des trous : l’envers du décor de la coopération
sino-congolaise contemporaine (Alice Desquilbet) …………………….. 103

n À propos de… l’art contemporain africain : derniers inventaires

  • À propos de… l’art contemporain africain :
    derniers inventaires 121
  • Huit trucs pour ne pas définir l’art contemporain africain :
    à partir de l’anthologie de textes rassemblés par
    Cédric Vincent (Ninon Chavoz) 122
  • Revue noire rediviva: à partir de l’anthologie
    Histoire, histoires (Anthony Mangeon)                                             127
  • Déambuler dans une « ville performance » : à partir du
    catalogue Kinshasa chroniques (Alice Desquilbet et Nicolas Martin-Granel) 132

Varias

  • À propos de l’intertexte biblique dans L’Œil le plus bleu
    de Toni Morrison et Les Aubes écarlates de Léonora Miano
    (Céline Élisa Ngo Mode) 143
  • Écriture grotesque et ambivalence de l’imaginaire de la crise
    dans Les Sept Solitudes de Lorsa Lopez de Sony Labou Tansi
    et Za de Raharimanana (Marion Ott) 157
  • Les voix spectrales de Toussaint Louverture : pour une
    relecture de l’histoire dans les romans de Fabienne Pasquet
    et de Jean-Claude Fignolé (Léa Dumetier) 177

Comptes rendus

  • Adesanmi(P.), Who owns the problem ? Africa and the
    struggle for agency
    (S. Gasster-Carrierre)                                        193
  • Baseiro(I.), Rapola (Z.), eds., The Passport That Does Not
    Pass Ports : African Literature of Travel in the Twenty-First Century
    (Th. de Raedt) 194
  • Bationo(J.-Cl.), Lüsebrink (H.-J.), dir., Communication interculturelle en contexte africain : défis méthodologiques
    et modèles pédagogiques
    (P. Leroux)                                                197
  • Baty-Delalande(), Masson (P.), éd., Gide et la
    question coloniale : correspondance avec Marcel
    de Coppet, 1924-1950
    (D. Ranaivoson)                                              198
  • Bishop(SL.), Scripting Shame in African Literature
    (M. Ott)                                                                                            200
  • Chalaye (), dir., Koffi Kwahulé (A. Mangeon) 203
  • Chavoz(N.), Éloge des ratés (A. Desquilbet)                                    205
  • Corinus(V.), Hilsum (M.), dir., Nouvel état des lieux des littératures francophones : cadres conceptuels et création contemporaine (S. Seye) 206
  • Corinus(V.), Aimé Césaire (F. Schurmans)                                     208
  • Demougin (), L’Empire de la presse (N. Chavoz) 210
  • Elongué(Chr.), Introduction à la littérature jeunesse au Cameroun (E. Malanda)     212
  • Hel-Bongo(Olga), Roman francophone et essai
    (A. Mangeon)                                                                                    215
  • Mendy(P.K.), Amílcar Cabral : Nationalist and
    Pan-Africanist Revolutionary
    (M.B. Basto)                                       217
  • Mianda(G.), Y. Mudimbe : les Africaines, le genre et
    l’ordre social
    (F. Alix)                                                                       219
  • Pageaux(D.-H.), Parcours littéraires Caraïbes (M. Cellier)             221
  • Royer(L.-Ch.), La Maîtresse noire (N. Lecomte)                             222
  • Sarr(F.), Habiter le monde (I. Bazié)                                              224
  • Valente-Quinn(Br.), Senegalese Stagecraft : Decolonizing Theatre-Making in Francophone Africa (M. Le Lay)     226

Revues

  • Ponti / Ponts : langues, littératures, civilisations des pays francophones, n°20 (P. Halen) 232
  • Revue d’études culturelles, n°7 (R. Munguía Aguilar) 232

 

15 novembre
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Littératures africaines et écologie

Congrès de l’APELA

Université Cheikh Anta Diop (Dakar)

2, 3 et 4 novembre 2023

 

Littératures africaines et écologie

 

 

Les questions environnementales sont un enjeu discret mais persistant du développement des littératures africaines depuis le début de l’époque coloniale. Les menaces écologiques qui pèsent sur le continent, à la suite du réchauffement climatique, des prédations extractivistes ainsi que des conséquences des conflits armés, trouvent des répercussions fortes sur le plan littéraire. Il s’agira au cours de ce congrès, qui se déroulera pour la première fois depuis la création de l’APELA sur le continent africain, de montrer la pertinence des préoccupations environnementalistes des littératures africaines en lien avec les grands défis contemporains à l’échelle mondiale.

L’apport des études postcoloniales sur le plan méthodologique est ici important, notamment par la façon dont elles ont contribué au « tournant spatial » dans les sciences humaines, par leur recherche d’un décentrement épistémologique. Qu’en est-il des relations unissant humains et non-humains dans des territoires qui ont été soumis à diverses formes de colonisations ? Quel rapport aux lieux cela entraîne-t-il ? Comment le concept de « zone », décliné dans ses différentes qualifications – « zones critiques », « zones sensibles », « zones à risques », voire, le plus médiatisé « zones à défendre » – peut-il nous aider à lire les paysages et environnements affectés par une présence humaine prédatrice de nature extractiviste ? Comment se déploie, dans la littérature, une « écologie du sensible » (Ingold) par le langage, c’est à dire comment l’attention à un paysage – à sa beauté comme à sa dégradation – se manifeste-t-elle poétiquement, que ce soit dans les textes écrits et publiés, ou dans des textes oraux et performés (chansons, slams, contes, théâtre…) ? Quelles expériences vécues les textes littéraires engageant une réflexion écologique traduisent-ils en termes de rythme et déplacements des personnages ou des narrateurs, et en termes de musicalité (d’acoustique) ? Comment une dimension cosmologique s’articule-t-elle aux questionnements écologiques ? Il importe en tous les cas d’envisager selon quels moyens littéraires les écrivains africains transforment leur conscience écologique en dynamiques créatrices.

 

Pour tout renseignement, s’adresser à : apeladakar2023@gmail.com

 

Hébergement : 

 

Deux possibilités :
1) réserver une chambre au sein d’un des bâtiments de la Maison de l’Université qui en comprend 3 : 2 au sein du campus de l’UCAD (le bâtiment principal et le bâtiment annexe) et 1 sur le site Mermoz à 3 km de là. Le comité d’organisation se chargera d’effectuer les réservations. À noter qu’une avance de 50% vous sera certainement demandée (modalités de paiement non communiquées pour l’instant).
2) réserver par vous-mêmes une chambre dans un des hôtels à proximité (voir ci-dessous les établissements recensés par les collègues de Dakar)
Pour la première option, écrire à Alicechdm@gmail.com

Retenir 1 euro =655f cfa

Bâtiment principal (Maison de l’Université)

Nombre disponible

Prix nuitée pour 1 personne

Prix nuitée pour 2 personnes

Chambres à 2 lits

5

 

26.500

 

37.000

Chambres à lit de 2 places

3

 

NOTA BENE : Il est à préciser que pour le bâtiment principal, toutes les pièces sont des studios comprenant chambre, salon et salle de bain.

Bâtiment annexe de la Maison de l’Université

Nombre disponible

Prix nuitée/personne

Prix nuitée pour 2 personnes

Chambres à 2 lits

5

 

16.500

22.000

Chambres à lit de 2 places

3

 

 

SITE DE MERMOZ

Nombre disponible

Prix nuitée/personne

Prix nuitée pour 2 personnes

Chambres à 2 lits

2

20.000 Fr

25.000

4

16.500 Fr

22.000

Chambres à lit de 2 places

8

20.000 Fr

25.000

10

16.500 Fr

22.000

À Mermoz, il y a des chambres à 16.500fr la nuitée pour une personne et à 22.000fr pour 2 personnes, dont certaines sont à 2 lits (02), et d’autres à lits de 2 places (04).

Il y a d’autres types de chambres estimés à 20.000fr la nuitée pour une personne (08) et à 25.000fr pour 2 personnes (10).

Pour la seconde option, voici la liste :

Sites d’hébergement proches de l’université

HOTEL LE DJOLOF (Fann Hock)

Nombres de chambres disponibles : 30

Prix pour la nuitée : 49.500fr

Prix nuitée pour 2 personnes : 67.500

Conditions de réservation : verser 70%, 2 mois à l’avance

HOTEL MARIE LUCIENNE (Point E)

Nombres de chambres disponibles : 23

Prix pour la nuitée : 42.800fr

Prix nuitée pour 2 personnes : 57.000fr

Conditions de réservation : verser 50%, 1 mois à l’avance

Moyen logistique : véhicules particuliers

Tarif pour l’aéroport Blaise Diagne : 20.000fr pour une personne, et 10.000fr de plus pour chaque personne supplémentaire.

Bibliographie indicative :

 

Caminero-Santangelo Byron, Different Shades of Green: African Literature, Environmental Justice, and Political Ecology, University of Virginia Press, 2014.

Caminero-Santangelo Byron & Garth Myers, Environment at the margins: literary and environmental studies in Africa. Athens (Ohio): Ohio University Press, 2011, 295 p.

Corntassel Jeff, « Re-envisioning resurgence: indigenous pathways to decolonization and sustainable self-determination », Decolonization: Indigeneity, Education & Society, Vol. 1, No. 1, 2012, p. 86-101.

DeLoughrey Elizabeth & George Handley (eds.), Postcolonial Ecologies. Literatures of the Environment. Oxford: Oxford University Press, 2011.

Escobar Arturo, Sentir-penser avec la Terre. L’écologie au-delà de l’Occident [2014]. Paris, Seuil, 2018.

Gómez-Barris Macarena, The Extractive Zone: Social Ecologies and Decolonial Perspectives. Durham, NC: Duke University Press, 2017.

Guha Ramachandra and Joan Martinez-Alier, Varieties of Environmentalism: Essays North and South, London, Earthscan, 1997.

Huggan Graham & Helen Tiffin. Postcolonial Ecocriticism. Literature, Animals, Environment. Abigdon, Oxfordshire : Routledge, 2010.

Iheka Cajetan. Naturalizing Africa: Ecological Violence, Agency, and Postcolonial Resistance in African Literature. Cambridge: Cambridge University Press, 2017.

Ingold, Tim. Marcher avec les dragons. Paris, Seuil, 2018.

Koto Yawo Mensah M. L’environnementalisme en Afrique francophone. La représentation de l’environnement dans la littérature et le cinéma africains francophones au sud du Sahara. Göttingen : Cuvillier Verlag, 2016.

Lassi Étienne-Marie (dir.), Aspects écocritiques de l’imaginaire africain, Mankon Bamenda : Langaa Research and Publishing, 2013.

Martinez-Alier Joan, The Environmentalism of the Poor: A Study of Ecological Conflicts and Valuation, Edward Elgar, Cheltenham – Northampton, 2002.

McGiffin Emily, Of Land, Bones and Money. Toward a South African Ecopoetics, University of Virginia Press, 2019.

Nixon Rob, Slow violence and the environmentalism of the poor,  Harvard University Press, Cambridge, 2011.

Vital Anthony. “Toward an African Ecocriticism: Postcolonialism, Ecology and Life & Times of Michael K », Research in African Literatures 39, 1, 2008, p. 87-106.

 

Comité d’organisation (co-organisation UCAD/Sorbonne Nouvelle): Mamadou Ba (UCAD), Emeline Baudet (Sorbonne Nouvelle), Alice Chaudemanche (Sorbonne Nouvelle), Alice Desquilbet (Sorbonne Nouvelle), Alioune Diaw (UCAD), Ibrahima Diouf (UCAD), Denis Assane Diouf (UCAD), Céline Gahungu (Sorbonne Nouvelle), Xavier Garnier (Sorbonne Nouvelle), Coudy Kane (UCAD), Maëline Le Lay (CNRS), Bacary Sarr (UCAD), Serigne Seye (UCAD).

 

Comité scientifique : Maria-Benedita Basto (Paris Sorbonne), Souleymane Bachir Diagne (Columbia University), Babou Diène (U. Gaston Berger de Saint Louis), Cheikh S. Diop (U. Assane Seck de Ziguinchor), Amade Faye (UCAD), Pierre Halen (U. de Lorraine), Kasereka Kavwahirehi (U. of Ottawa), Abdoulaye Keita (IFAN), Amadou Ly (UCAD), Lydie Moudileno (U. of South California), Silvia Riva (U. de Milan), Cheick Sakho (UCAD), Phyllis Taoua (U. of Arizona), Ibrahima Wane (UCAD).

 

07 juillet
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(Re)lire les féminismes noirs – 51

DOSSIER 51 (2021)

(Re)lire les féminismes noirs

Textes réunis par Tina Harpin et Claudine Raynaud

Féminismes noirs afro-américains et africains : de la (re)lecture comme
pratique critique (Tina Harpin et Claudine Raynaud)

*Féminismes noirs américains : relectures
(seconde vague)*

Activiste, révolutionnaire, féministe : Angela Davis et le féminisme
noir (Tina Harpin)**

« Ce que je laisse derrière moi a une vie propre » : l’héritage
intellectuel et militant d’Audre Lorde (Claudine Raynaud)

*Féminismes africains : paroles pionnières
(seconde vague)*

/La Parole aux Négresses /d’Awa Thiam : relecture d’une œuvre pionnière
du féminisme africain (Coudy Kane)**

« /She was a remarkable woman/ » : l’héritage afro-féministed’/Efuru/
(1966) de Flora Nwapa dans /Purple Hibiscus /(2003) de Chimamanda Ngozi
Adichie et /Sky-High Flames/ (2005) d’Unoma Azuah (Cédric Courtois)

*Féminismes noirs au xxi^e  siècle : redéfinitions (troisième vague)*

*/Aux États-Unis/*//

Joan Morgan et le « féminisme hip-hop » : les enjeux d’une proposition
pour son époque et pour la nôtre (Cyril Vettorato)**

/Bad Feminist /ou l’éveil à la conscience de race et de genre chez
Roxane Gay (Ahmed Mulla)

*/Au Brésil et en Afrique/*//

Djamila Ribeiro et la place des féminismes noirs au Brésil(Giulia Manera) **

Forms of Care : Chimamanda Ngozi Adichie’s /Americanah/ (2014), Agency,
and Decolonial Feminism (Fiona McCann)**

Hommage à Daniel Delas et à François Guiyoba

Varias

Amadou Hampâté Bâ (1901-1991) and Mohandas
Karamchand Gandhi (1869-1948) : Two Apostles of
Tolerance (Kussum Aggarwal)**

Le « Sud » face à ses clichés : un regard du Brésil sur
l’Afrique//(Mirella Botaro)

La situation paratopique de deux écrivaines : Fatou Diome
(/Impossible de grandir/) et Fabienne Kanor//(/Je ne suis pas
un homme qui pleure/) (Stéphanie Rebeix)

La figure d’/ogbanje /entre monstruosité métamorphosée et
métamorphose monstrueuse : une lecture postcoloniale du
genre hybride dans /Freshwater/ d’Akwaeke Emezi (Flora Roussel)

28 juin
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Activismes et esthétiques queer dans les littératures africaines Programme

 

Congrès de l’APELA, 22-24 septembre 2021

Activismes et esthétiques queer dans les littératures africaines

Programme

Heure     Lieu

Humboldt Graduate School, Luisenstr. 56, Festsaal, 10117 Berlin

à partir de 9:00 Accueil & Inscription

 

 

 

 
9:30 Ouverture du colloque ; Mots de Bienvenu Le Doyen de la Faculté

La représentante du centre transdisciplinaire pour l’étude de genre

Le Directeur de l’institut d’études asiatiques et africaines

Susanne Gehrmann/Dorothée Boulanger

 

 

10:00 Conférence plénière – Key note Ayo Coly (Dartmouth College) : Conjugaisons Queer: L’Afrique au futur  
vers 11 :00        Promenade vers l’Institut d’études asiatiques et africaines (IAAW)                                                   Invalidenstr. 118, 10115 Berlin

                         Pause-Café

 

12:00-13:30

Panel 1, salle 315

 

Queering Local & Global Popular Cultures

Modération: Laurel Braddock

Panel 2, salle 410

 

Littératures queer du Nigéria

Modération: Susanne Gehrmann

Alex Nelungo Wanjala (University of Nairobi): Heteronormativity and Queerness in Kenyan Popular Culture: The Billingsgate Genre

 

Françoise Ogochukwu (The Open University UK): The Broken Calabash : Tess Onwueme et l’exploration du genre en pays igbo traditionnel
Antje Ziethen (University of British Columbia, Vancouver): “Global Queering”: La mondialisation des identités LGBTQ dans la littérature et la culture populaire angolaise

 

Flora Roussel (Université de Montréal): La fluidité de l’ogbanje : de l’essence coloniale mâle à l’être postcolonial nationaliste vers un devenir décolonial queer

 

Emmanuelle Hess (Université de la Réunion): Identité queer dans les récits de science-fiction et fantasy d’écrivaines africaines-américaines Cédric Courtois (Université de Lille): Sexualités et identités queer marginalisées dans la fiction nigériane contemporaine

 

 

13:30-14:30                  Pause-Lunch                                                          

14:30-16:30 Panel 3, salle 315

Queer Poetry and Poetics

Modération: Pepetual Mforbe Chiangong

Panel 4, salle 410

Les esthétiques des arts performatifs queer

Modération: Dorothée Boulanger

Laurel Braddock (Freie Universität Berlin): Non-Binary Gendered Language in Queer South African Poetry Caroline Déodat (EHESS, Paris) : Drag Creoleness : Colonial Mimicry et ritualités carnavalesques dans le séga mauricien au XXe siècle
Jeannette Oholi (Universität Gießen): Queering German Identity: Examining New Narratives in Contemporary Black German Poetry Astrid Starck-Adler (Université de Haute Alsace, Mulhouse) : La musique et la danse comme réceptacle du mouvement queer en Afrique du Sud

 

Chris Dunton (Emeritus University of Lesotho): Daring to Speak Their Name: a Tantric Perspective on the Poetry of Logan February

 

Alexandra Poulain (Sorbonne Nouvelle) : « no more room/for no male god”: liturgie chrétienne et dramaturgie queer et décoloniales dans She Mami Wata & The Pussycat Witchhunt de d’bi.young anitafrika (2016) et No Easter Sunday for Queers de Koleka Putuma (2020)
  Marjolaine Unter Ecker (Université Aix-Marseille) : « Monstrueuses » : Une lecture queer de créations en Afropéa
17: 00                       visite guidée par Ibou Diop : l’exposition « After Nature » du Humboldt Lab au Humboldt Forum           Schlossplatz, 10178 Berlin

                                 y inclus une exposition sur les archives Janheinz Jahn de la HU-Berlin uniquement sur demande, places limitées

19 :00                          Lecture-rencontre avec Max Lobé                     Institut français de Berlin, Kurfürstendamm 211, 10719 Berlin

                                                                                                                                                          sur place et par visioconférence          

        

             Jour 2: Jeudi 22/09/2021

Lieu :

Institut d’études asiatiques et africaines, Invalidenstraße 118

 

 

9:00-11:00

Panel 5, salle 315

Autour d’une œuvre : Léonora Miano

Modération : Marjolaine Unter Ecker

Panel 6, salle 410 

Autour d’une œuvre : Trifonia Melibea Obono

Modération : Susanne Gehrmann

  Carme Figuerola (Universitat de Lleida) : Vers la fluidité des corps : l’évolution de l’être chez Léonora Miano Nancy-Diane Nfondo Ondo (Université de Toulouse): Le discours de la sexualité transgressive dans le roman guinéoquatorien La Bastarda (2016) de Trifonia Melibea Obono Ntutumu
  Marion Coste (Université Cergy Pontoise): Corps et espaces de l’homosexualité masculine dans Créspuscules du tourment 2 de Léonora Miano Sarah Burnautzki (Universität Heidelberg): Thématique homosexuelle et subversive dans La Bastarda de Trifonia Melibea Obono
  Aminata Cécile Mbaye (Universität Bayreuth) : Esthétique queer, afro-féminisme et perspectives décoloniale dans Crépuscule du tourment et Rouge impératrice de Léonora Miano Dawoulé Kouassi (Université de Toulouse): La voix contestataire des femmes non héterosexuelles dans Yo no quería ser madre (2019) de Trifonia Melibea Obono Ntutumu
  Annette Bühler-Dietrich (Universität Stuttgart): Visions queer dans les ouvrages récents de Léonora Miano Julia Borst (Universität Bremen)/ Danae Gallo González (Universität Gießen): Expressions de genres, politique hétéronormative du corps et résistance queer dans l’œuvre de Melibea Obono
11:00-11:30             Pause Café

 

 

11:30-13:00

Panel 7, salle 315

Autour d’une oeuvre : Mohamed Mbougar Sarr

Modération: Florence Paravy

Panel 8, salle 410

Littératures queer du Maroc

Modération: Claudia Gronemann

  Sylvie Brodziak (Université Cergy Pontoise): Écriture du corps queer dans le roman De purs hommes de Mohamed Mbougar Sarr ou la revanche de Verlaine Hanane Raoui (Université Ibn Tofaïl, Kénitra) : Queer et question des valeurs dans la production littéraire marocaine
  Thomas Muzart (Colby College, Waterville): Le pur et l’impur de l’homosexualité chez Mohamed Mbougar Sarr Marcel Taibé (Université de N’Gaoundéré) : Pratique d’une sexualité marginale entre norme et transgression : le cas de Partir de Tahar Ben Jelloun
  Guedeyi Hayatou (Iowa State University, Ames): L’identité homosexuelle dans le roman africain francophone contemporaine : une identité meurtrière ? Cas de : De purs hommes de Mohamed Mbougar Sarr et 39 rue Berne de Max Lobe Sihem Guettafi/Khadidja Ghemri (Université Mohamed Khider, Biskra) : Subversion de l’identité corporelle/sexuelle pour une déconstruction /réappropriation de soi dans L’enfant de sable et La nuit sacrée de Tahar Ben Jelloun
13 :00–14 :30           Pause Lunch
 

14:30-16:30

Panel 9, salle 315

Photographie queer d’Afrique  

Modération: Markus Arnold

Panel 10, salle 410

Activismes et esthétiques queer dans le cinéma tunisien

Modération : N.N.

  Nicola lo Calzo (Université Cergy-Pontoise) et Regis Samba Kounzi : Masculinité et corps queer dans l’oeuvre photographique de Regis Samba Kounzi Monia Lachheb (IRMC/Université de la Manouba) : Des sexualités indignées: le festival du film queer en Tunisie

 

  Magali Nachtergael (Université Bordeaux Montaigne): Visibilités queer et photographie contemporaine africaine. Quelle esthétique pour quelle politique narrative ? Ons Kamoun (Ecole Normale Supérieure de l’Audiovisuel et du Cinéma/IRMC, Lyon): Esthétique queer chez Nadia El Fani: de l’énonciation intime à l’activisme
  Ange-Fréderic Koffi (Ecole d’Art Contemporain de Lausanne) : Zanele Muholi – Nouvelle histoire de la représentation du corps Claudia Gronemann (Universität Mannheim): Queer Identities, Film Aesthetics and Embodied Spectatorship in Tunisian Cinema
  Guillaume Gibert (Université de Lyon 2): Etre Queer et Africain : la photographie comme espace d’émancipation

 

Zayer Baazaoui (Providence College): Queer Resistance and Activism in Upon the Shadow

 

17: 00                       visite guidée par Ibou Diop : l’exposition « After Nature » du Humboldt Lab au Humboldt Forum           Schlossplatz, 10178 Berlin

                                 y inclus une exposition sur les archives Janheinz Jahn de la HU-Berlin uniquement sur demande, places limitées

 

 

 

19: 00             Conférence plénière – Key-Note

                   Gibson Ncube (University of Zimbabwe): Documenter les corps queer: Archives et activismes

 

20: 00               Projection d’un ou de deux films (à préciser)

 

 

 

 

                                                                                                                                                                  

 

                

               Jour 3: 24/09/2021 (Vendredi)

Lieu :

Institut d’études asiatiques et africaines, Invalidenstraße 118

 

 

9:00-11:30

Panel 11, salle 315

Textes et performances queer dans les diasporas outre-atlantiques Modération : Catherine Mazauric

 

Panel 12, salle 410

Transidentités littéraires : l’éclatement du binaire 

Modération : Xavier Garnier

  Stéphanie Meylon-Reinette (Université des Antilles): Discussing The Color Purple and Sister Outsider. A Queer/ized Clit Revolution Session in Guadeloupe Alice Chaudemanche (Sorbonne Nouvelle): Queering góor-jigéen: mutations queer de la figure du górr-jigéen dans la littérature sénégalaise

 

  Kathleen Gyssels (Université d’Anvers): Berlin Queer de Brooklyn à Berlin, de Cayenne à Clamart : Audre Lorde et L.G. Damas

 

Tite Lattro (Université Félix Houphouët-Boigny Abidjan) : Corps trans(itoire) dans le roman francophone : féminin interdit ou ‘ésquisse’ d’un troisième genre
  Nadia Chonville (Université des Antilles): Le théâtre transgressif de Fabrice Théodose et le makoumé sur scéne Hervé Ondoua (ENS de Bertoua): Achille Mbembe et la question de la frontière du genre
  Victoria Jara (University of Western Ontario): Trans-corporeal, -gender, -Atlantic, -temporal: Rita Indiana gives Voice to the Sea through Afro-Antillian Mythology in La mucama de Omicunlé (Tentacle) Didier Brou Anoh (Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan) : Masculin/Féminin : vers une légitimation de la transsexualité dans le roman africain postcolonial
  Marine Cellier (Université d’Aix-Marseille): Trouble dans le genre et dissidence des femmes esclaves dans les littératures caribéennes : vers un héroïsme queer? Ghanem Fatma Zohra (Université Mohamed Khider, Biskra): Hermaphrodisme et transidentité   pour un activisme littéraire ; réflexion sur l’asexuation dans Rhoulem ou le sexe des anges de Feriel Assima
11:30-12:00               Pause Café

 

12:00-13:30 Panel 13, salle 315

Queering Islam and Arab Culture

Modération: Gibson Ncube

Panel 14, salle 410

Désir lesbien et féminisme

Modération : Aminata Cécile Mbaye

 

 

Florence Lhote (Université Libre de Bruxelles) : Domination coloniale et sexuelle dans L’étoile d’Alger d’Aziz Chouaki

 

Morgan Faulkner (University of Toronto) : Désir et vengeance du corps : L’insoumise de la porte de Flandre de Fouad Laroui

 

  Amany Dahab (University of Western Ontario) : O Sarah… Rainbows Don’t Fly for Long under these Gloomy Skies:   Queer Egyptians in Diaspora and Recreating the Aesthetics of Resistance Flavia Aiello & Roberto Gaudioso (Université de Naples)
Homoérotisme et libération dans le roman Rosa Mistika de Euphrase Kezilahabi

 

  Philippe Panizzon (University of Oxford): Abdellah Taïa’s Queer Muslim Episteme

 

Kaiju Harinen (Université Turku) : L’amour saphique chez Ken Bugul – expression d’un éthos queer ?

 

13:30-14:30                Pause Lunch

 

14:40-16:30 Panel 15, salle 315

Le queer comme espace de non-assignation : hétéronormativité et subjectivités africaines

Modération : Ibou Diop

Panel 16, salle 410

Résistances, déviances et transgressions

Modération: Sarah Burnautzki

  Eric Damiba (Université de Lyon 2) : Problématique du genre et des identités sexuelles dans les littératures africaines : l’âge du discours et de l’affirmation Clara Schumann (Humboldt-Universität zu Berlin): The Trope of Sex Work in Cameroonian Literature

 

  Amos Kamsu Souoptetcha (Université de Maroua): Le polylinguisme dans Le Christ selon l’Afrique de Calixthe Beyala: du militantisme queer à la quête du droit au vivre-ensemble par l’intertextualité musicale Dorothée Boulanger (University of Oxford): Une reine queer? Njinga Mbandi dans la littérature postcoloniale angolaise

 

  Daniel Fliege (Humboldt-Universität zu Berlin) : « Une simple invention des Blancs » L’inversion du mythe d’origine du sida dans le roman Mogbé. Le cri de mauvais augure de Moudjib Djinadou (1991) Xavier Garnier (Sorbonne Nouvelle) : Vers une écopoétique queer ? Lecture du premier chapitre de Black Sunlight de Dambudzo Marechera

 

  Bernard de Meyer (University of KwaZulu-Natal) : Contre-pouvoir politique et sexuel : lecture queer de Pélandrova… par Pélandrova Dréo Susanne Gehrmann (Humboldt-Universität zu Berlin):            La littérature congolaise au défi des normes genrées: Pouvoir et sexualité queer à Kinshasa
16:30-17:00               Pause Café

 

 

17:00                          Clôture, suivi de L’Assemblée générale de l’APELA (salle à préciser)

                                                                                              

 

20:00                          Dîner du colloque

 

 

 

08 mars
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Formes fixes et identités noires – 50

Sommaire n°50

DOSSIER

Formes fixes et identités noires

Textes réunis par Pierre Leroux et Thomas Vuong

Formes fixes et identités noires (Pierre Leroux et Thomas Vuong)…. 11

Okot p’Bitek : de la révolution poétique à la révolution culturelle (Aurélie Journo)……………… 29

Du méta-sens des règles stylistiques d’un genre poétique : l’exemple des Peuls du Massina au Mali (Christiane Seydou)……………………….. 49

Jacques Rabemananjara, ou les formes poétiques d’une identité malgache transfigurée (Tumba Shango Lokoho)……………………………. 65

Le « verset des fleuves » de Léopold Sédar Senghor : héritage culturel ou négation d’une forme poétique occidentale ? (Alioune Sow)………. 79

Native Guard, de Natasha Trethewey : écrire un pan oublié de l’histoire noire-américaine (Thomas Vuong)……………………………….. 93

Trouble(s) de l’identité : Countee Cullen et le choix des formes poétiques dans la Renaissance de Harlem (Frédéric Sylvanise)…….. 109

Le paradoxe négritudien dans Les Quatrains du dégoût de Bernard Zadi Zaourou : formes, images et figures (Dorgelès Houessou)……… 125

À propos de… la gauche identitaire

  • À propos de… la gauche identitaire (Pierre Halen) 141
  • La « génération offensée » prise dans « l’imposture culturelle » : à propos de Génération offensée de Caroline Fourest et de L’Imposture culturelle d’Hélé Béji (Laurent Husson) 148
  • Politiques d’identité et nouvel ordre moral : à propos de La Dictature des identités de Laurent Dubreuil (Françoise Chenet) 151
  • Reconnaître l’ambivalence des Lumières : à propos de L’Héritage des Lumières d’Antoine Lilti (Maëline Le Lay) 155
  • « Petit à petit, l’identité culturelle a préparé le lit de l’obscurantisme » : le point de vue d’Hélé Béji sur la « faillite de l’universel » (entretien avec Hélé Béji) 159

Varias

  • Raconter une épidémie : Ébola dans les romans de Véronique Tadjo et de Paule Constant (Francesca Cassinadri) 165
  • « Avoir l’État au ventre » : littérature et énonciation à partir de Machin la Hernie (Loreline Courret) 179
  • Terre promise ? Terre maudite ? Le mythe de l’exode et la quête d’une (post)mémoire transatlantique dans La Saison de l’ombre de Léonora Miano (Aurélia Mouzet) 191
  • Touriste et flâneur : deux regards sur l’Irak dans Le Tour de Babylone de Barlen Pyamootoo (Andrew Stafford) 205

Comptes rendus

  • Abelin (), Le Mythe de la femme indigène (R. Munguía Aguilar) 219
  • Anderson (), Lovejoy(H.B.), eds, Liberated Africans and the Abolition of the Slave Trade (R. Munguía Aguilar)               221
  • Bénac-Giroux (K.), dir., Poétique et politique de l’altérité (M. Cellier) 223
  • Birmingham (D.), Histoire de l’Angola de 1820 à nos jours (F. Schurmans) 225
  • Blanc (G.), L’Invention du colonialisme vert (D. Ranaivoson)                      229
  • Blyden (W.), D’Afrique en Palestine (S. Moussa) 230
  • Bofane(In Koli Jean), éd., Freddy Tsimba (P. Halen)                      234
  • Bouju () et al., dir., Pouvoir de la littérature (X. Garnier) 238
  • Comberiati(D.) et al., dir., Des Italiens au Congo aux Italiens du Congo (F. Schurmans)            241
  • Côté (), L’Ethnologie détournée (X. Garnier) 244
  • Diagne(I.), Lüsebrink (H.-J.), dir., Cultures médiatiques et intermédialité dans les littératures sénégalaises (X. Garnier)  245
  • Fabréguet(M.), Henky (D.), dir., Les “Héros du retrait” (P. Halen) 247
  • Fall (), Théâtre et tradition en Afrique noire francophone (C.Oikonomopoulou)   250
  • Federici (S.), L’Entrance des auteurs africains dans le champ de la bande dessinée européenne de langue française (P. Dirkx) 251
  • Forest (Cl.), Les Salles de cinéma en Afrique sud saharienne francophone (1926-1980) (P. Leroux) 253
  • Gaudioso(R.), The Voice of the Text and its Body (X. Garnier)                       255
  • Gauvin () et al., dir., Penser le roman francophone contemporain (N. Chavoz) 256
  • Gilbert (C.), From Surviving to Living (S. Gehrmann) 258
  • Goerg(O.), Un cinéma ambulant en Afrique ( Figueiras Catoira)   260
  • Grenouillet (C.), Mangeon (A.), dir., Mémoires de l’événement (L. Husson) 261
  • Luffin(X.), Les documents arabes et swahilis dans les archives belges (1880-1899) (E. Bertho)     263
  • Mabanckou (A.), Waberi (A.), Dictionnaire enjoué des cultures africaines (N. Chavoz) 266
  • Mangeon (A.), Martin Luther King : éthique & action (R. Munguía Aguilar) 268
  • Modestine(Y.), Noires mais blanches, blanches mais noires (J. Lué) 270
  • Montherlant(H. de -), Rhadidja (P. Halen)                                   272
  • Paravy (Fl.), dir., Williams Sassine n’est pas n’importe qui (A. Mangeon) 273
  • Rutayisire(M.-A.), Pourquoi ai-je encore peur des chiens ? (P. Halen) 275
  • Treffel(Fr.), La Tentation de l’Afrique (M. Arnold)                        277

Revues

  • Études françaises, vol. 55, n°3 (L’œuvre de Boubacar Boris Diop) (A. Chaudemanche) 280
  • Matatu, n°44 (Arts, Activism, Education, and Therapies) (M. Le Lay) 282

 

13 octobre
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Activismes et esthétiques queer dans les littératures africaines

Congrès de l’Association pour l’étude des littératures africaines

Humboldt-Universität zu Berlin 22-24 septembre 2021

Plus d’informations sur le site du colloque ici.

Les propositions de panels (quatre communications rassemblées au maximum) ou de communications (titre et résumé d’une page maximum) sont attendues pour le 30 novembre 2020 au plus tard, accompagnées de vos nom, prénom, affiliation et contact électronique.
La langue principale du congrès sera le français, toutefois il est possible de proposer des communications et panels en anglais. Veuillez adresser vos propositions à :
iaaw.queer.apela@hu-berlin.de

Appel à communication

Depuis une vingtaine d’années, on constate une visibilité grandissante des représentations des sexualités et plus généralement des identités non hétéronormées dans les littératures africaines, ainsi que dans les arts et le cinéma d’Afrique. L’inscription d’un désir homosexuel dans l’histoire littéraire africaine précède toutefois largement les productions contemporaines, comme en atteste la monographie de Chantal Zabus Out in Africa. Same Sex Desire in Sub-Saharan Literatures and Cultures (2013). Dans un contexte où l’homophobie grandissant dans certains pays africains se traduit par une répression pénale exacerbée, tandis que d’autres au contraire abolissent des lois discriminatoires, il n’est pas surprenant que la thématique produise un corpus à la fois esthétique et activiste, partant de deux perspectives différentes pour approcher les conflits mentionnés. Avec les récents projets collectifs de témoignage tels que Stories of Our Lives. Queer Narratives from Kenya (2015) ou encore She called Me Women. Nigeria’s Queer Women Speak (2018), le concept de queer d’origine politique aux États-Unis, fait de plus en plus son entrée dans le vocabulaire activiste en Afrique.
L’activisme et la pensée queer ont surgi aux États-Unis au tout début des années 1990, au moment où la pandémie du SIDA frappait durement la communauté homosexuelle et exacerbait encore plus l’homophobie latente. Reprenant une insulte homophobe récurrente forgée à partir d’un terme qui désigne le bizarre, l’atypique, le hors-norme, le mouvement « queer » s’est distingué très tôt par son mode d’action festif et transgressif. Cherchant à penser ensemble genres, sexes et sexualités, et inspirées par les travaux de Michel Foucault, Judith Butler et Eve Sedgwick, les théories et études queer se sont rapidement développées dans les pays anglo-saxons. Elles se caractérisent par le refus d’une posture identitaire stable, plus particulièrement binaire hétéro/homo et homme/femme, pour penser au contraire les processus émancipatoires et utopiques charriés par des pratiques et des corps défiant les normes, les institutions et les catégories caractérisant l’ordre patriarcal.
Utilisée dans diverses disciplines des sciences humaines et sociales, de la philosophie aux études de genre en passant par l’histoire et la littérature, souvent appliquée comme une méthode particulière de critique et de déconstruction des textes ou des sources (en anglais, « to queer » devient alors un verbe, et « queering » une action) les études queer sont aussi régulièrement critiquées pour leur dimension occidentale, masculine, élitiste et blanche et sa difficulté à s’articuler aux autres luttes contre les discriminations, notamment raciales.
À un moment où s’expriment de nouvelles exigences pour la décolonisation des institutions de savoir, des méthodes de recherche et des curricula scolaires et universitaires, quels peuvent être les apports des théories queer dans la lecture et l’analyse des littératures africaines ? La généalogie américaine et ‘blanche’ du mouvement queer peut-elle être contestée par une attention plus grande portée aux discours élaborés et aux luttes menées à la fois par et sur les représentants du continent africain et par les diasporas africaines du monde entier? À partir, mais aussi au-delà des questions de non-conformité des identités de genre et des pratiques sexuelles telles qu’évoquées dans les littératures africaines (mais également dans la photographie, la peinture, et le cinéma), quelles sont les possibilités ouvertes par la pensée queer pour évoquer à la fois les processus disciplinaires forgeant les corps, les désirs et l’intime et leurs transgressions de la norme dans les sociétés africaines ?
Ce congrès propose une exploration des littératures, du cinéma et des arts performatifs africains de toutes les langues et de toutes les régions d’Afrique y compris le Maghreb et les diasporas, au prisme des théories, activismes et esthétiques queer. Il s’agira tout autant d’aborder un corpus encore peu usité dans la recherche francophone, que d’analyser le lien entre esthétique, savoir et activisme dans le contexte des luttes pour la reconnaissance des homo- et transsexuels et d’autres minorités sexuelles et de genre en Afrique.

Congrès APELA 2021 appel à communication


1.     Activismes

Le mouvement queer se veut résolument militant, offrant un questionnement radical du rapport entre l’intime et le politique. En Afrique, la question du legs colonial se pose de façon aiguë lorsqu’il s’agit de penser tout à la fois l’appareil judiciaire et répressif protégeant ou, au contraire, exposant les minorités sexuelles ou transgenre.

A.     Homophobie et transphobie

La lutte contre l’homophobie et la transphobie fut au cœur de l’émergence d’un activisme queer fustigeant les processus d’exclusion et les violences perpétrées contre les minorités sexuelles et de genre. En Afrique, une des premières manifestations de cet activisme prit corps en Afrique du Sud, lorsque les militants homosexuels et les militants anti-apartheid s’allièrent au début des années 1990 pour contester le régime raciste et patriarcal de la minorité blanche. Depuis, la question des droits des minorités sexuelles est prise en étau entre legs colonial (particulièrement l’existence de lois condamnant les pratiques homosexuelles datant de la période coloniale) et impérialisme culturel (l’influence réelle ou supposée de réseaux transnationaux encourageant les mobilisations et manifestations LGBTQI+). Comment les littératures africaines se sont-elles emparées de ces luttes ? Comment se sont-elles articulées aux autres combats menés par les écrivains, artistes et intellectuels africains, au lendemain des indépendances ?

B.     Hétéronormativité

Les luttes nationalistes menées en Afrique contre la domination coloniale et pour la construction d´États indépendants ont souvent reposé sur un hétérosexisme exacerbé, où la famille hétérosexuelle était présentée comme le socle naturel des nouvelles nations. Dans les contextes de luttes armées anticoloniales en particulier, les stéréotypes de genre renvoyant les femmes à leur rôle de mère et de gardienne des traditions, et les hommes à leur nature guerrière au service de la patrie ont été mobilisés à la fois par les acteurs étatiques et culturels. La recherche d’une posture digne, preuve des capacités des populations africaines à prendre leur destin politique en main, a participé à la naturalisation et au renforcement d’une hétéronormativité pensée comme un démenti aux accusations de dépravation et de bestialité centrales au discours colonial. Comment cette articulation de l’intime et du familial au projet d’émancipation national a-t-elle été pensée, déconstruite ou critiquée par les littératures africaines ? Quels sont les dispositifs de la sexualité qui forment le canon littéraire africain ?

C.     Transgression et déviance

La pensée queer se veut essentiellement anti-identitaire et contestataire, rejetant à la fois les processus d’assignation d’une identité figée et les luttes au nom d’une identité particulière. Quel(s) rôle(s) joue la transgression des normes de genre et de sexualité dans les littératures et les arts africains ? Comment sont-elles pensées en relation avec des mécanismes traditionnels plus fluides qui ont été identifiés dans certaines sociétés traditionnelles par des anthropologues telles qu’Oyerónké Oyewùmí ou Ifi Amadiume, qui mettaient en avant l’importation coloniale des identités de genre et du modèle patriarcal excluant les femmes de la sphère publique ?
Plus largement, quelles voies théoriques, philosophiques et militantes peuvent être ouvertes par une perspective croisée entre études queer et études africaines, notamment pour penser le refus de l’assignation identitaire et le legs des stéréotypes coloniaux et eurocentristes ?  Dans quelle mesure les études queer, et notamment la façon dont elles se sont emparées de la question du spectre et de la spectralité (Freccero 2006) peuvent-elles permettre d’appréhender les mémoires traumatiques ?

2.     Esthétiques et concepts queer

A.    Le Carnavalesque

Pour Ayo A. Coly (2016), la double injonction à décoloniser les études queer et à poser un regard queer sur les études postcoloniales pose problème, dans la mesure où cela produit une réification du postulat selon lequel ces deux traditions académiques sont issues de géographies distinctes. Au contraire, Coly voit dans la situation postcoloniale, et plus particulièrement la ‘postcolonie’ telle que décrite par Achille Mbembe (2001), un assemblage baroque et parodique caractéristique du queer, en ce qu’il défie les barrières disciplinaires et les hiérarchies de pouvoir, notamment dans la convivialité existant entre le commandement et ses sujets. En même temps, pour Coly, Mbembe ne parvient pas totalement à capter la dimension queer de la postcolonie, notamment du fait de sa fixation sur la virilité et ses symboles (pénétration et phallus). Comment cette esthétique de l’excès et de la corporalité du pouvoir s’incarne-t-elle dans les littératures et les arts africains ? Quelle place occupe le baroque, le carnavalesque, les thématiques de subversion et de travestissement dans les littératures africaines ?

B.    L’Utopie

Parmi les segments les plus féconds des théories queer, les questions d’histoire, de conscience historique, de futurité et d’utopie ont été soulevées par des auteurs divers tels que Lee Edelman, José Esteban Muñoz et Carla Freccero. En questionnant la naturalisation de la famille hétéronormée, les études queer interrogent en effet le champ de la reproduction biologique et sociale, de la transmission et de l’horizon émancipatoire. Ainsi, si Lee Edelman considère la pensée queer comme profondément nihiliste car tournée vers la jouissance et refusant le concept néo-libéral du ‘bien commun’, de nombreux auteurs ont préféré insister sur la dimension utopique d’une pensée queer occupée à construire un futur émancipatoire à partir du rejet des normes de genre et de sexualité. L’utopie devient alors un pan de l’esthétique queer en donnant une place centrale à l’imagination et à la création de futurs échappant aux carcans normatifs et offrant une place centrale aux questions de désirs et de plaisirs.
Les artistes engagés africains insistent également sur l’importance de constituer une archive visuelle et textuelle queer permettant de documenter les vies de ceux qui ne se conforment pas aux normes de genre et de sexe, afin de récuser l’idée selon laquelle le queer est toujours importé, étranger, extrinsèque, et permettre au contraire l’auto-référentialité. Pour José Esteban Muñoz (2009), inspiré par Ernst Bloch, la constitution d’une conscience historique est perçue en outre comme la condition nécessaire d’une pensée utopique concrète, forgée à partir d’une analyse contextualisée des luttes sociales, politiques et culturelles.

C. Conceptualisations africaines

Même si la terminologie queer et plus généralement LGBTQ+ s’est aujourd’hui imposée à l’échelle internationale, elle a été précédée dans de nombreuses langues africaines par des concepts sociaux non normatifs pointant une fluidité identitaire au-delà des genres et sexes binaires. Qu’il s’agisse des goor-jigéen en wolof, des yan daudu en hausa ou de l’institution des mariages entre femmes dans la culture igbo liés au statut de ‘fille mâle’, quelle est la pertinence du lexique queer pour appréhender et analyser les conceptualisations culturelles portées par ces terminologies africaines, et leurs implications sociales ? Quelle est aujourd’hui la portée des conceptualisations africaines locales dans les luttes LGBTQ+ ? Quelles sont les alternatives ‘traditionnelles’ et/ou ‘futuristes’ que la pensée africaine peut offrir afin d’enrichir ou de transgresser un vocabulaire queer qui a tendance lui-même à s’imposer comme une nouvelle norme du politiquement correct ? Comment ces concepts africains sont-ils traduits et négociés par la fiction, surtout dans une littérature qui a largement recours aux langues européennes ?

Les propositions de panels (quatre communications rassemblées au maximum) ou de communications (titre et résumé d’une page maximum) sont attendues pour le 30 novembre 2020 au plus tard, accompagnées de vos nom, prénom, affiliation et contact électronique.
La langue principale du congrès sera le français, toutefois il est possible de proposer des communications et panels en anglais. Veuillez adresser vos propositions à :
iaaw.queer.apela@hu-berlin.de

Comité d’organisation :

Dorothée Boulanger (University of Oxford)
Boneace Chagara (HU-Berlin)
Ibou Diop (Humboldt-Forum)
Susanne Gehrmann (HU-Berlin)
Josephine Karge (HU-Berlin)
Margarita Mestscherjakow (HU-Berlin)
Pepetual Mforbe Chiangong (HU-Berlin)
Clara Schumann (HU-Berlin)
Isabel Schröder (HU-Berlin)
Marjolaine Unter Ecker (Université Aix-Marseille)

Comité scientifique :

Markus Arnold (University of Cape Town)
Dorothée Boulanger (University of Oxford)
Laurel Braddock (FU-Berlin)
Sarah Burnautzki (Universität Heidelberg)
Xavier Garnier (Sorbonne Nouvelle, Paris 3)
Susanne Gehrmann (HU-Berlin)
Claudia Gronemann (Universität Mannheim)
Catherine Mazauric (Université Aix-Marseille)
Aminata Mbaye (Universität Bayreuth)
Gibson Ncube (University of Zimbabwe)

28 septembre
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ChinAfrique programme

Journée d’étude organisée par l’APELA  (Association pour l’Étude des Littératures Africaines) et le CSLF (Centre des sciences des littératures en langue française)

Université Paris-Nanterre – Vendredi 13 novembre 2020

Programme

Organisateurs : Ninon Chavoz, Pierre Leroux, Florence Paravy

10 h – Accueil des participants et ouverture de la journée

10 h 15 – Chemins de traverse

10 h 15 : Stefania Cubeddu-Proux (Université Paris-Nanterre), « Dakar / Kinshasa en dialogue : la Chinafrique dans Congo Inc. Le testament de Bismarck de In Koli Jean Bofane et Demain si dieu le veut de Khadi Hane »

10 h 35 : Ninon Chavoz (Université de Mayence), « Croisements érotiques entre la Chine et l’Afrique : de Dai Sijie à Paul Kawczak »

10 h 55 : Discussion

11 h 05 : Pause

11 h 20 – Brazzaville, Pékin, Nairobi : les nouvelles routes de la soie

11 h 20 : Céline Gahungu, (Sorbonne Université) « Confluence : Henri Lopes et la Chine »

11 h 40 : Aurélie Journo (Université Sorbonne Paris Nord), « ‟An eternal sea unites our people”, la Chinafrique par l’océan dans The Dragonfly Sea (2019) d’Yvonne Adhiambo Owuor »

12 h : Mingqing Yuan (Bayreuth Universität) « ‟Selling World Power”: Authenticity and Ambiguity in China-Kenya Interactions »

12 h 20 : Discussion

12 h 30 – Pause-déjeuner

14 h – La Chinafrique de l’espace intermédiaire à l’espace intermédiatique

14 h : Alice Desquilbet (Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle), « #Corniche Has Fallen. L’envers du décor de la coopération sino-congolaise contemporaine »

14 h 20 : Pierre Leroux (Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle), « Héritages africains du ‟petit dragon” : réappropriations et réinterprétations du cinéma d’action hong-kongais »

14 h 40 : Catherine Benaïnous (EHESS), « Présences chinoises dans les industries du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique »

15 h : Rui S. Verde (Université d’Oxford), « MCK. La Chine dans les paroles du rappeur le plus célèbre d’Angola : une déclaration politique claire »

15 h 20 : Discussion

15 h 30 : Fin de la journée d’étude

 

16 h – Assemblée générale annuelle de l’APELA

31 août
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Sommaire du n49 Tierno Monénembo

DOSSIER

Tierno Monénembo : écrire par « excès d’exil »

Textes réunis par Cécile Van Den Avenne

Introduction (Cécile Van Den Avenne)                                     7

La consécration à bas bruit d’un moissonneur de mémoire
(Claire Ducournau)                                                                15

Du fou romanesque à la « folle » écriture de
Tierno Monénembo (Adama Coulibaly)                                   33

Les parentés narratives dans l’œuvre de
Tierno Monénembo (Anthony Mangeon)                                  47

Transmettre le génocide des Tutsis au Rwanda : l’efficacité
de la fiction dans L’Aîné des orphelins (Virginie Brinker)             67

« Il devint un Romaincourtien » : histoire coloniale et
histoire régionale (Lydie Moudileno)                                       85

La Tribu des gonzesses : le théâtre d’un romancier, une
expérience marginale ? (Ramcy Kabuya)                                  99

« Il n’y a pas aventure plus improbable que la littérature » : entretien avec Tierno Monénembo (Cécile Van Den Avenne et Elara Bertho)                                                                   119

À propos des Écrits politiques d’Aimé Césaire

  • Aimé Césaire, orateur français (Daniel Delas) 133
  • Aimé Césaire, tribun martiniquais (Manuel Norvat) 138

Varias

  • Ousmane Sembène, 1956-1966 : s’octroyer une place dans le champ littéraire (Edoardo Cagnan) 141
  • Les sept solitudes de l’encyclopédiste : propositions sur la polymathie en contexte francophone africain (Ninon Chavoz) 157
  • Médecins et maladies dans les romans africains de Paule Constant (Corinne Grenouillet) 171
  • Rewriting Antiquity : Saint Augustine as Mnemonic Figure in Francophone Texts of the Maghreb
    (Claudia Gronemann) 189
  • « Deux moi dissociées » : la folie comme espace de négociation dans Pagli d’Ananda Devi
    (Alexandra Stewart) 205

Comptes rendus

  • Bonn (C.), Littérature algérienne : itinéraire d’un lecteur (D. Ranaivoson)        219
  • Caminero-Santangelo(B.), Different Shades of Green (X. Garnier)      221
  • Cissé (I.), Léon-Gontran Damas et le défi de vivre (D. Delas)                     224
  • Cornille(-L.), Lémures : hantologie de la littérature malgache en français (D. Ranaivoson)     226
  • Cosker(C.), L’Invention de Mayotte ( de Meyer)           228
  • Delavignette(R.), Mémoires d’une Afrique française : texte inédit (K. Aggarwal)         230
  • Diène (B.) et al., Henri Lopes, une écriture de butinage (S. Le Moigne-Euzenot)      232
  • Dumontet(D.) et al., dir., Les Lieux d’oubli de la francophonie (N. Chavoz)           234
  • Durand(O.), Vertiges, suivi de Pharaud (H. et P.), Pellobélé, gentilhomme soudanais (C. Van Den Avenne)        237
  • Hassan(I.), éd., Moïse l’Africain (E. Bertho)                   240
  • Iheka(C.), Naturalizing Africa (X. Garnier)                    242
  • Lebdai(B.), dir., L’Afrique et ses littératures ou le trauma en narration ( de Meyer)      245
  • Leguy (C.), dir., L’Expression de la parentalité dans les arts de la parole en Afrique ( Walther) 248
  • Le Lay(M.), Mirlesse (A.), éd., “Au-dessous du volcan” : rencontres littéraires de Goma ;
    Le Lay (M.), Ranaivoson (D.), éd., Chroniques des Grands Lacs (P. Halen)                     250
  • Le Quellec Cottier(C.), « Le Terroriste noir » de Tierno Monénembo (A. Mangeon)                                      253
  • Lüsebrink(H.-J.), Moussa (S.), dir., Dialogues interculturels à l’époque coloniale et postcoloniale (H. Ibrahim)                                                                 255
  • Ndiaye(B.), La Souffrance : une clef de lecture pour l’œuvre romanesque de Mariama Bâ (T. De Raedt)               258
  • Nirina(E.), Œuvres complètes ( De Meyer)                    260
  • Owono-Kouma (A.), Les Essais et les romans de Mongo Beti (K. Aggarwal) 262
  • Rabearivelo(J.-J.), Œuvres complètes. 1. L’Interférence (D. Ranaivoson)         263
  • Repinecz (J.), Subversive Traditions (J. Jansen)                  267
  • Sari (L.), dir., Enfants de guerre; Sari (L.M.), dir., Images et imaginaire de l’identité / altérité (K. Ferreira-Meyers)                                                     271
  • Schill (P.), éd., Réveiller l’archive d’une guerre coloniale (E. Bertho) 274
  • Tuquoi(J.-P.), Oubangui-Chari : le pays qui n’existait pas (F. Schurmans)      277
  • Warner(T.), The Tongue-Tied Imagination (A. Chaudemanche)                            281

Revues

  • Africa e Mediterraneo, n°89 (Libri in Africa, libri d’Africa) (M. Caporale) 283
  • Legs et littérature, n°12 (Littératures et francophonies) (G.M. Vokeng Ngnintedem) 285

Thèses soutenues en 2019

  • Sylvie Bodineau (Laval)                                        289
  • Maxwell Kelvin Dziko Chilembwe (Univ. du KwaZulu-Natal) 289
  • Amadou Diarra (Félix Houphouët-Boigny)             290
  • Carla Figueiras Catoira (Universidade de Santiago de Compostela) 291
  • Métou Kané (Alassane Ouattara de Bouaké)            291
  • Amewonou Kokou (de Lomé)                              292
  • Kombila Milunda (Univ. de Lorraine) 293
  • Yendifimba Dieudonné Louari (Ouaga I)                294
  • Aurélia Mouzet (Paris Nanterre)                          294
  • Rocío Munguía Aguilar (de Strasbourg)                295
  • Farid Namane (Univ. de Lorraine)     296
  • Cherif Sadaoui (Paris 13)                                      297
  • Alexandra Stewart (Univ. du KwaZulu-Natal) 297

 

15 janvier
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Sommaire du n48 Presse et littérature africaines

DOSSIER

Presse et littérature africaines

Textes réunis par Claire Ducournau

Presse et littérature africaines : des relations multiformes aux chantiers de recherche (Claire Ducournau)                     7

Prises de parole littéraires dans l’espace public colonial

Le Bulletin de l’enseignement de l’A.O.F. : contraintes et potentialités créatives du paternalisme pédagogique colonial (Hans-Jürgen Lüsebrink)                                       25

Du disciple à l’écrivain : Paul Hazoumé dans La Reconnaissance africaine de Francis Aupiais
(Kusum Aggarwal)                                                            39

Little magazines et réseaux littéraires en Afrique de l’Est

World literature, Kampala 1961-1968 : literary circulation in Transition (Erik Falk)                                   55

Brouiller les frontières génériques et bousculer les hiérarchies littéraires au Kenya. La revue Kwani? entre presse et littérature (Aurélie Journo)                                 73

Le rôle ambivalent de la presse dans la construction des carrières littéraires

Écrire pour la presse : un tremplin pour les écrivains ? Le cas de Madagascar (Dominique Ranaivoson)                    99

In search of « camerounité » : on the reappropriation of emigrant authors in the Cameroonian press (Clara Schumann)                                                            115

Approches poétiques de textes journalistiques et littéraires

Presse et théâtre au Bénin : dynamiques relationnelles et répercussions scripturales (Fernand Nouwligbèto)          133

Les écrits journalistiques de Boubacar Boris Diop : un métadiscours sur la littérature africaine (Serigne Seye )      149

 

À propos des Hussards noirs de la colonie

  • Perspectives littéraires des « petites patries »
    et de leurs archives (Alice Chaudemanche) 165
  • Les acteurs africains de la « bibliothèque coloniale » :
    écrits, imaginaires et coproduction des savoirs
    (Ophélie Rillon) 170
  • Cécile Van Den Avenne) 174

Varias

  • Adaora Ulasi : deux univers parallèles et un dialogue
    de sourds (Françoise Ugochukwu) 177
  • La mondialité de la langue française dans les manifestes « francophones » (Laude Ngadi Maïssa) 193
  • Les écrivain·e·s nigérian·e·s de la troisième génération
    et la construction identitaire (Bildung) : panorama du
    roman nigérian depuis les années 2000
    (Cédric Courtois) 207

Comptes rendus

  • Asholt(W.), Gauvin (L.), dir., Assia Djebar et la
    transgression des limites linguistiques, littéraires
    et culturelles
    (M. Sellès-Lefranc)                                      223
  • Barrière(M.), Le Monde noir : roman sur l’avenir des
    sociétés humaines
    (N. Chavoz)                                          224
  • Benarab(A.), Colonialisme et résistance : anthropologie
    africaine et littérature afro-américaine
    (C.W. Scheel)          227
  • Bertho(E.), Sorcières, tyrans, héros : mémoires
    postcolonialesde résistants africains
    (M. Cellier)                   229
  • Bisanswa(J.K.), Pour Ahmadou Kourouma : (en)jeux et
    ambivalence de la fiction
    (D. Delas)                                  231
  • Cassiau-Haurie(C.), Histoire de la bande dessinée au
    Cameroun
    (K. Aggarwal)                                                 233
  • Césaire(A.), Journal of a Homecoming (G. Sofo)               235
  • Combeau-Mari(É.), dir., Les Voyageuses dans l’océan
    Indien : xixe – première moitié du xxe siècle. Identités et
    altérités
    (D. Ranaivoson)                                                 239
  • Diagne(I.), Lüsebrink (H.-J.), dir., L’Intertextualité
    dans les littératures sénégalaises : réseaux, réécritures,
    palimpsestes
    (W. Kangulumba Munzenza)                          241
  • Dickow(A.), Malela (B.), dir., Albert Camus,
    Aimé Césaire : poétiques de la révolte
    (M. Sellès-Lefranc)     243
  • Durand(O.), Terre noire. Suivi de Les industries
    locales du Fouta
    (P. Halen)                                              245
  • Jişa(S.) et al., dir., Littérature et politique en Afrique :
    approche transdisciplinaire
    (B. Lebdai)                               248
  • Kamoka(D.), Des métaphores obsédantes mabanckouistes
    au Mythe du Nord
    (M. do Carmo Botaro)                          251
  • Leperlier(T.), Algérie, les écrivains dans la
    décennie noire
    (D. Ranaivoson)                                         253
  • Loimeier(M.), Literaturen aus Afrika : Aufbruch in ein
    neues Selbstbewusstsein
    (P. Boizette)                                  264
  • McGiffin(E.), Of Land, Bones and Money : towards
    a South African Ecopoetics
    (X. Garnier)                              265
  • Miller(C.L.), Impostors, Literary Hoaxes and Cultural
    Authenticity
    (N. Chavoz)                                                 267
  • Naudillon(F.), Diouf (M.), dir., Spatialités
    littéraires et filmiques francophones : nouvelles perspectives
    (M. Arnold)   271
  • Puig(S.), Littérature urbaine et mémoire postcoloniale
    (F. Vilar)                                                                      275
  • Soyinka(W.), De l’Afrique et autres essais
    (C. Owono Zambo)                                                       278
  • Turpin(F.), Jacques Foccart : dans l’ombre du pouvoir (D. Ranaivoson) 280
  • Vettorato(C.), Poésie moderne et oralité dans les
    Amériques noires : diaspora de voix
    (P. Leroux)                    282

Revues

  • Africultures, n°105 (D. Boulanger) 283
  • French Studies in Southern Africa / Études françaises en
    Afrique australe
    , n°48 (D. Ranaivoson) 286
  • Nka : Contemporary African Art, n°42-43 (N. Chavoz) 287
  • Nouvelles études francophones, vol. 33, n°1 (P. Halen) 289

Notes bibliographiques

  • Da Piedade(I.), Edjangué (J.-C.), dir., Conakry
    cité du livre
     ; Doumbouya (O.S.) et al., dir., Conakry
    terre africaine du livre
    (E. Bertho)                                     292
  • Lopes(H.), Il est déjà demain (P. Halen)                         292

 

 

09 septembre
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ChinAfrique

Perspectives littéraires et artistiques sur la Chinafrique

 Journée d’étude de l’APELA 2020

Organisée en collaboration avec l’Observatoire des Écritures françaises et francophones contemporaines (CSLF, Paris-Nanterre)

Lieu : Université Paris-Nanterre

Date : 25 septembre 2020

Si les relations commerciales entre la Chine et l’Afrique remontent au moins aux expéditions de l’amiral Zheng He (1371-1433), c’est véritablement dans les années 2000 que la présence chinoise sur le continent africain s’est développée de manière exponentielle. L’entrée remarquée de la Chine dans l’Organisation Mondiale du Commerce en 2001 est ainsi précédée par la tenue à Pékin de la première édition du forum sur la coopération sino-africaine (octobre 2000). Qu’il soit perçu comme une forme d’entraide entre les pays du « Sud » ou au contraire comme un nouvel avatar de l’impérialisme[1], ce phénomène, souvent considéré comme l’indice d’une nouvelle phase de la mondialisation, a suscité une abondante couverture médiatique et une riche littérature spécialisée. Nombreux sont les travaux qui se sont attachés à mettre en lumière les termes d’un échange censé se révéler mutuellement bénéfique, puisque le drainage des matières premières africaines et l’investissement de nouveaux marchés serait consenti en échange de la construction d’infrastructures ou d’aides ciblées. Le néologisme « Chinafrique », construit sur le modèle de la « Françafrique », résume bien les enjeux de ces recherches contemporaines qui conjuguent perspectives économiques et géopolitiques.

Selon ces travaux récents, le recul des puissances européennes et l’estompement de la logique bipolaire qui prévalait durant la Guerre Froide auraient laissé place à l’avènement d’un véritable « Far West chinois[2] ». Recouvrant l’Afrique anglophone autant que francophone, celui-ci contribue au gommage des frontières coloniales tout en renouant avec des dynamiques impérialistes anciennes. L’intervention chinoise en Afrique suppose en effet à la fois l’entretien d’échanges asymétriques et la projection à plus ou moins long terme dans un destin commun, dont la représentation devient un sujet récurrent des romans de science-fiction[3]. Pour Ibrahima Soumah, ancien membre du gouvernement guinéen, la « chinisation » de l’Afrique est ainsi prétexte à l’écriture d’un « roman d’économie-fiction » qui met en scène l’exploitation économique et militaire du continent avant d’envisager l’issue heureuse qu’autorise la formation d’un couple mixte[4]. L’hypothèse littéraire d’un métissage sino-africain n’a à ce titre rien d’un hapax : elle intervient déjà dans Le Lys et le flamboyant d’Henri Lopes ou, sous la forme travestie d’une hantise de la reproduction, dans l’évocation que livre Dai Sijie des frasques chirurgicales de l’empereur Zheng De[5].

Au-delà de ces formes somme toute classiques de « branchement[6] », l’une des caractéristiques remarquables de la relation sino-africaine réside dans sa triangulation : non contente d’impliquer les deux partenaires de l’échange, elle met également en jeu les anciennes puissances coloniales, au premier rang desquelles se situe la France[7]. Elle nourrit à ce titre un discours diplomatique et scientifique, qui n’est exempt ni de jugements de valeur ni d’investissements affectifs face à l’inquiétante perspective d’un impérialisme d’un nouveau genre, volontiers présenté comme dépourvu de « limites mentales[8]». Là où l’Occident humanitaire serait demeuré prisonnier d’histoires « dérivées du Cœur des ténèbres [9]», le soft power chinois ouvrirait ainsi en Afrique une brèche de liberté, dont la matrice littéraire demeure en construction.

Il peut à ce titre paraître surprenant que les études publiées à ce jour n’aient accordé qu’une place congrue aux effets de la relation sino-africaine sur les imaginaires. En concentrant l’attention sur des productions littéraires, plastiques et cinématographiques, la présente journée se fixe comme objectif de pallier cette lacune. Les textes commentés pourront émaner aussi bien du champ de la littérature institutionnellement reconnue que de ce que Bernard Mouralis appelait dès 1975 les « contre-littératures[10] ».

Dans le souci de mettre en évidence des « regards croisés » sur la Chinafrique, seront en priorité retenues des propositions relatives à la vision de l’Afrique en Chine[11] et à la vision de la Chine et des Chinois en Afrique. La prise en compte de la triangulation de la relation sino-africaine, perçue depuis l’Europe ou l’Amérique, pourra également justifier le détour par des textes et des œuvres d’auteurs ou d’artistes européens et américains.

 

Trois axes de réflexion majeurs peuvent être dégagés :

 

  • Néocolonialisme et « littératures de l’extraction ». Comment la Chinafrique participe-t-elle d’une littérature mondiale, voire mondialisée ? Les textes récents consacrés à la relation sino-africaine, à l’exemple de Congo Inc. d’In Koli Jean Bofane, font volontiers de la présence chinoise l’indice narratif et formel d’une circulation accrue des matériaux, des informations et des hommes. L’espace mondialisé de la Chinafrique peut cependant aussi se concentrer et se réduire au gouffre mortifère de la mine, photographiée, entre autres, par Sammy Baloji. Tidiane N’Diaye dans le domaine de l’essai, Fabrice Loi et Mukaka Chipanta dans le champ de la fiction, Hubert Sauper au cinéma, dénoncent ainsi une colonisation nouvelle. Celle-ci semble d’autant plus insoutenable qu’elle serait insidieuse et prédatrice pour l’environnement soumis à un extractivisme sans limite. Quel commentaire critique la littérature et les arts sont-ils en mesure d’offrir sur le nouvel ordre économique et écologique du monde ?
  • Imaginaires culturels : stéréotypes et empowerment. Dans quelle mesure la relation sino-africaine permet-elle l’émergence de nouvelles figures littéraires et artistiques ? En quoi la Chinafrique nourrit-elle le dépassement ou au contraire le renforcement des stéréotypes[12]? La relation sino-africaine pose indubitablement à nouveaux frais la question de la représentation de l’Autre : tandis qu’une publicité chinoise pour de la lessive reprenait fidèlement il y a peu des antiennes racistes bien connues en Europe[13], l’artiste Hua Jiming se livrait en 2010 à une performance remarquée, destinée à dénoncer les représentations récurrentes des Chinois en Afrique[14]. L’une des figures les plus remarquables dans cet imaginaire est sans doute celle du maître en arts martiaux, exemplairement incarné par Bruce Lee : portée à l’écran par un sosie dans un film du Camerounais Alphonse Beni, cette figure est évoquée entre autres par Dieudonné Niangouna[15] et Alain Mabanckou[16] dans leurs souvenirs d’enfance. Il ne fait aucun doute qu’une telle prédilection pour des héros non occidentaux contribue à la densification des circulations culturelles, voire à l’émergence de nouvelles formes plastiques et littéraires. Quel rôle assigner à ces figures aussi héroïques qu’exotiques ?
  • Du tiers-mondisme au futurisme : diachronie de la relation sino-africaine. Avant qu’elle ne se décline sous la forme capitaliste de la « Chinafrique », voire de la dystopie extractiviste, la relation sino-africaine a d’abord été conçue dans le cadre d’une solidarité tiers-mondiste. Si elle est aujourd’hui économique et volontiers tournée vers l’anticipation d’un futur plus ou moins lointain, cette relation a d’abord été diplomatique, inscrite dans le contexte historique de la conférence de Bandung et de l’émergence du Tiers-Monde. Son évocation littéraire revêt à ce titre une dimension mémorialiste et engagée, dont on trouve l’écho dans les textes contemporains. Comment la littérature et les arts contribuent-ils à inscrire la relation sino-africaine dans une temporalité longue, qui court de l’époque maoïste aux domaines plus ou moins lointains de la science-fiction ?

 

Les propositions de communication (300 mots maximum) accompagnées d’une brève bio-bibliographie sont à adresser avant le 1er mars 2020 aux trois adresses suivantes : ninon.chavoz@gmail.com ; pierr.leroux@gmail.com et fparavy@yahoo.fr

Bibliographie indicative

Fiction

  • Aanza (Sinzo), Généalogie d’une banalité, La Roque d’Anthéron, Vents d’Ailleurs, coll. Fragments, 2015.
  • Bofane (In Koli Jean), Congo Inc. Le testament de Bismarck, Arles, Actes Sud, 2016.
  • Bulawayo (NoViolet), We need new names, London, Vintage Books, 2013.
  • Chipanta (Mukaka), A Casualty of Power, Harare, Weaver Press, 2016.
  • Gauz, Camarade Papa, Paris, Le Nouvel Attila,
  • Grand (Emmanuel), Kisanga, Paris, Liana Levi, 2018.
  • Hartmann Ivor, AfroSF : science fiction by African writers, [SL], Story Time, 2012 (t. 1), 2015 (t. 3), 2018 (t. 3).
  • Kwahulé (Koffi), Nouvel an chinois, Paris, Zulma,
  • Loi (Fabrice), Le Bois des Hommes, Clermont-Ferrand, Éditions Yago, coll. Ciel ouvert, 2011.
  • Lopes (Henri), Le Lys et le flamboyant, Paris, Le Seuil, 1997.
  • Mankell (Henning), Le Chinois, Paris, Seuil, 2011.
  • Niangouna (Dieudonné), Le Kung Fu, Besançon, Les Solitaires intempestifs, 2014.
  • Robin-Gazsity (Vincent), Enfermé à Libreville. Sept jours en Chinafrique, Paris, L’Harmattan, Écrire l’Afrique, 2017.
  • Sijie (Dai), L’Acrobatie aérienne de Confucius, Paris, Flammarion, 2009.
  • Soumah (Ibrahima), L’Afrique un continent en voie de « chinisation ». Roman d’économie-fiction, Paris, L’Harmattan, 2018.

Récits autobiographiques

  • Diakité (Mory Mandiana), De la savane africaine en Chine populaire : l’étrange parcours d’un Peuhl du Wassolon, Dakar, L’Harmattan Sénégal, 2018.
  • Joris (Lieve), Sur les ailes du dragon : voyages entre l’Afrique et la Chine, Arles, Actes Sud,
  • Kitoko (Ghislain Gaston), Les Mémoires d’un Africain en Chine : depuis 1985, Paris, La Pensée Universelle, 1994.
  • Lopes (Henri), Il est déjà demain, Paris, Jean-Claude Lattès, 2018.
  • Mabanckou (Alain), Lumières de Pointe Noire, Paris, Le Seuil, 2013.
  • Sanmao, Diarios del Sàhara, [1976], traduit du chinois (Taiwan) par Irene Tor Carroggio, Barcelona, Rata, 2016.

Essais et articles

  • Banham (Martin), Gibbs (James) & Osofisa (Femi), China, India and the Eastern World, Woodbridge, James Currey, 2016.
  • Batchelor (Kathryn ) & Zhang (Xiaoling ), eds.,China-Africa Relations. Building Images through Cultural Cooperation, Media representation, and Communication, Londres, Routledge, 2017.
  • Beuret (Michel ) & Michel (Serge), La Chinafrique: Pékin à la conquête du continent noir [2008], nouvelle édition augmentée, Paris, Hachette Littératures, 2009.
  • Brautigam (Deborah), The Dragon’s Gift: the Real Story of China in Africa, Oxford, Oxford University Press, 2009.
  • Buchalet (Jean-Luc) & Prat (Christopher), Le futur de l’Europe se joue en Afrique, Paris, Eyrolles, 2019.
  • Courmont(Barthélémy), Chine, la grande séduction. Essai sur le soft power chinois, Paris, Choiseul, 2009.
  • Desai (Gaurav), , « Asian African Literatures: Genealogies in the Making », Research in African Literatures, Vol. 42, n°3, 2011, p. v-xxx.
  • Gilbert (Catherine), « Chinese literature in Africa: meaningful or simply ceremonial? », The Conversation, 17 novembre 2016 [en ligne]. URL : http://theconversation.com/chineseliterature-in-africa-meaningful-or-simply-ceremonial-63416
  • Malaquais (Dominique) & Khouri (Nicole), , Afrique-Asie : arts, espaces, pratiques, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2016.
  • N’Diaye (Tidiane), Le jaune et le noir : enquête historique, Paris, Gallimard, coll. Continents Noirs,
  • Richer (Philippe), L’Afrique des Chinois [L’offensive chinoise en Afrique, 2008], préface de Jean-Luc Domenach, nouvelle édition revue et enrichie, Paris, Karthala, coll. Les terrains du siècle, 2012.
  • Van Reybrouk (David), Congo: une histoire, Arles, Actes Sud, 2014.

Filmographie 

  • Beni (Alphonse), Cameroon Connection (1984)
  • Bing (Tan), China Salesman (2017)
  • Ho (Godfrey), Black Ninja / Ninja Silent Assassin (1987)
  • Jing (Wu), Wolf Warrior 2 (2017)
  • Michel (Thierry), Katanga Business (2009)
  • Sauper (Hubert), Nous venons en amis (2015)
  • Védrine (Laurent), Kinshasa Beijing Story (2010)

 

[1] Voir à ce sujet N’Diaye (Tidiane), Le jaune et le noir : enquête historique, Paris, Gallimard, collection Continents Noirs, 2013.

[2] Voir à ce sujet Michel (Serge) et Beuret (Michel), La Chinafrique : Pékin à la conquête du continent noir, [2008], nouvelle édition augmentée, Paris, Hachette Littératures, 2009.

[3] Voir à ce sujet, entre autres, les trois tomes de l’anthologie « AfroSF » édités par Ivor Hartmann.

[4] Soumah (Ibrahima), L’Afrique un continent en voie de « chinisation ». Roman d’économie-fiction, Paris, L’Harmattan, 2018.

[5] Sijie (Dai), L’Acrobatie aérienne de Confucius, Paris, Flammarion, 2009.

[6] Amselle (Jean-Loup), Branchements : anthropologie de l’universalité des cultures, Paris, Flammarion, 2001.

[7] Brautigam (Deborah), The Dragon’s Gift. The Real Story of China in Africa, Oxford, Oxford University Press, 2009 ; voir notamment le chapitre : “Beijing versus Paris”, p. 132 sq.

[8] Voir Michel (Serge) et Beuret (Michel), op. cit, p. 60.

[9] Ibid.

[10] Voir Mouralis (Bernard), Les Contre-littératures, [1975], Paris, Hermann, 2011.

[11] Voir notamment Sanmao, Diarios del Sàhara, traduit du chinois (Taiwan) par Irene Tor Carroggio, Barcelona, Rata, 2016 [première édition en chinois : 1976].

 

[12] Voir Amossy (Ruth) et Herschberg-Pierrot (Anne), Stéréotypes et clichés : langue, discours, société, Paris, Armand Colin, 2016.

[13] Voir à ce sujet Lepidi (Pierre), « En Chine, une pub violente révèle un racisme ordinaire envers les Noirs », Le Monde, 27 mai 2016 : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/27/en-chine-une-pub-raciste-qui-passe-les-noirs-a-la-machine_4927740_3212.html

[14] Voir à ce sujet Simbao (Ruth), « Walking into Africa in a Chinese Way : Hua Jiming’s Mindful Entry as Counterbalance », in Malaquais (Dominique) et Khouri (Nicole), dir., Afrique-Asie : arts, espaces, pratiques, Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2016, p. 193-211.

[15] Niangouna(Dieudonné), Le Kung Fu, Besançon, Les Solitaires intempestifs, 2014.

[16] Mabanckou (Alain), Lumières de Pointe Noire, Paris, Seuil, 2013, p. 168-169.